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Réinsertion sociale des détenus : Des résultats "positifs" grâce à la politique de réforme pénitentiaire
Publié dans Le Maghreb le 09 - 10 - 2017

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé samedi à Koléa (wilaya de Tipasa) que la politique de réforme pénitentiaire adoptée par l'Etat depuis 2006, notamment dans les domaines de l'enseignement et de la formation a permis de réaliser des résultats "positifs" en termes de réinsertion des détenus et de prévention de la récidive.
La politique de réforme pénitentiaire adoptée depuis 2006 à ce jour pour la réinsertion des détenus et la prévention de la récidive "a permis de réaliser des résultats positifs", en témoigne la réussite de 11.275 détenus aux épreuves du Baccalauréat, contre 27.219 au BEM, en sus de 7850 anciens détenus ayant bénéficié d'une insertion sociale dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi, notamment l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) signataire d'une convention avec l'administration pénitentiaire dans ce domaine, a indiqué M. Louh à l'issue d'une visite à l'établissement pénitentiaire de Koléa où il s'est enquis de près des dernières technologies utilisées en matière de sécurisation de cet établissement (caméras de surveillance HD dotées de fibre optique). Il a cité, dans ce sens, la mise à niveau du système législatif relatif à l'établissement pénitentiaire dans son volet inhérent aux fonctionnaires de l'administration pénitentiaire en générale, et ce, dans le but de l'humanisation des conditions d'incarcération pour les détenus et le soutien de la politique d'insertion sociale de ces derniers une fois leur peine purgée". Depuis l'adoption de la politique de réforme pénitentiaire, plus de 22.600 détenus ont bénéficié de la liberté conditionnelle, "un mécanisme favorisant la réinsertion sociale des détenus ayant purgé leur peine afin de prévenir la récidive".

Des technologies de pointe pour sécuriser les prisons
Le ministre a insisté sur l'impératif d'investir dans les technologies modernes et les ressources humaines, notamment dans le volet inhérent à la sécurisation des établissements pénitentiaires, soulignant que la prison de Koléa est dotée de caméras de surveillance de haute définition dotées de fibre optique, pour une sécurisation optimale de leur environnement interne et externe. Cette technologie "sera généralisée à tous les établissements pénitentiaires à l'échelle nationale", a-t-il ajouté. Evoquant les applications de l'empreinte biométrique des détenus, M. Louh a indiqué que "grâce aux techniciens et ingénieurs algériens supervisés par la Direction de modernisation, le ministère de la Justice a réussi à former une équipe technique capable de développer leurs propres applications, au lieu de les acquérir de l'étranger, ce qui est grandement profitable au Trésor".
Le Directeur général de la modernisation au ministère de la Justice, Abdelhakim Akka, a précisé dans ce sens, que les applications relatives aux empreintes biométriques des détenus étaient "mises en place par des compétences algériennes. Ces applications nous auraient coûté 50 millions d'euros si nous les avions achetées de l'étranger", ajoutant que " 4 milliards de dinars ont été économisés en mettant au point des applications liées à des dossiers judiciaires". Ces réformes tendent à prémunir contre la récidive, plus précisément la prévention contre la criminalité, a-t-il affirmé.
Il existe une coopération avec certains pays frères et amis du Grand Maghreb et d'Afrique dans le cadre du renforcement de la modernisation des mécanismes de gestion judiciaire dans certains pays, à leur demande, entre autres (le Mali et la Mauritanie), compte tenu de l'expérience algérienne en la matière, a-t-il noté.
"L'Algérie veut intensifier la coopération au niveau national et international, à travers la modernisation des mécanismes de gestion judiciaire dans le cadre de la lutte contre les crimes lourds, principalement le terrorisme, et en vue d'un échange d'informations efficace, instantané et immédiat", a expliqué M. Louh.

Le projet de code sur l'organisation pénitentiaire prochainement à l'APN
D'autre part, le ministre a indiqué que la commission juridique spécialisée au niveau de la chambre basse du Parlement entamera, prochainement, l'examen du projet de loi amendant le Code portant organisation pénitentiaire, lequel comprend le mécanisme de surveillance par le bracelet électronique. "Le projet de code portant organisation pénitentiaire qui comprend le mécanisme de surveillance par bracelet électronique se trouve au niveau de la chambre basse du parlement, et sera prochainement débattu par la commission juridique spécialisée de l'Assemblée populaire nationale (APN) en vue de le présenter au débat général pour adoption, avant de le soumettre au Conseil de la Nation", a précisé le ministre.
Il a expliqué que "le recours au bracelet électronique permettra au détenu condamné de purger sa peine en dehors de la prison, pour peu qu'il réponde aux conditions édictées par ledit code.
"Il existe deux types de bracelet électronique, celui prévu par le code de procédure pénale, et qui concerne la surveillance judiciaire par le juge d'instruction concernant l'accusé en liberté devant porter ce bracelet jusqu'à son procès" a soulevé M. Louh qui a affirmé que "le tribunal de Koléa a commencé à appliquer cette démarche en tant que tribunal pilote".
Quant au bracelet électronique lié à l'application de la peine après prononciation du jugement, le ministre a précisé que les procédures y afférentes étaient contenues dans le projet de code portant organisation pénitentiaire soumis à l'APN, lequel permettra au condamné de purger sa peine en dehors de l'établissement pénitentiaire au moyen du bracelet électronique. Il a, en outre, ajouté que la surveillance du condamné portant le bracelet électronique relèvera des prérogatives des services externes relevant de l'Administration pénitentiaire au niveau de certaines cours de justice, ajoutant que "les préparatifs matériels de cette démarche sont en cours, en attendant l'entrée en vigueur du mécanisme après son adoption".
A rappeler que les détenus concernés par cette mesure sont ceux condamnés définitivement à une peine ne dépassant pas trois (3) ans, et ceux à qui il ne leur reste que trois années pour purger leur peine.


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