Le président du Conseil de la Nation par intérim, Salah Goudjil a appelé samedi à Alger les citoyens à une "forte" participation au référendum sur le projet d'amendement de la Constitution en vue d'assoir les fondements d'un Etat "fort et pérenne". Invité de la Radio Algérie Internationale (RAI), le président du Conseil de la Nation par intérim, a indiqué que "le moment est venu pour le citoyen de contribuer fortement au référendum sur le projet d'amendement de la Constitution, afin de construire un Etat fort, "un Etat pour les générations futures et non pour une période donnée", appelant à mettre de côté les orientations politiques des uns et des autres au service de cette démarche. Relevant l'impératif de "prendre en ligne de compte l'opinion du citoyen sur toutes les questions importantes et cruciales", M. Goudjil s'est félicité de la prise de conscience populaire qui caractérise cette période. Pour M. Goudjil l'existence de "l'opposition est une chose naturelle qui ne peut être niée", mais "le dernier mot reviendra au peuple". Et de relever que l'après référendum sera consacré à la construction de l'Etat, et à ce moment-là, a-t-il ajouté, "nous donnerons la vrai définition de l'Etat tel qu'énoncé dans la Constitution." En réponse à une question sur la liberté d'expression, M. Goudjil a affirmé que le projet d'amendement de la Constitution le stipulait "clairement", notant que "la liberté d'expression est essentielle dans le véritable exercice de la démocratie". Il a également souligné la nécessité de donner à la liberté d'expression sa véritable signification. "Ce n'est pas la liberté de faire le clown", a-t-il dit, ajoutant que la nouvelle Constitution la définit pour que chacun puisse "connaître ses limites". A cette occasion, le même responsable a salué l'existence d'une Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), affirmant "qu'il n'y a pas d'ingérence ni de la part de l'administration ni des partis politiques, car l'autorité supervise le processus électoral du début à la fin". Enfin, M. Goudjil a évoqué les "grands chantiers" prévus après l'approbation de ce document, à l'instar de la révision de la loi électorale, et ensuite "la loi sur les partis politiques", a-t-il dit.