Les quinze consulats ouverts dans les deux villes sahraouies occupées, Dakhla et Laayoune en violation des normes du droit international demeurent sans consuls, vides et injoignables, selon un média africain. " Tous ces bâtiments demeurent vides (...) aucun de ces pays n'a encore nommé de consul, et les rares numéros de téléphone disponibles renvoient directement vers les chancelleries à Rabat", note la même source, précisant que la majeure partie de ces représentations ont élu domicile dans un seul quartier. Les frais de location des sièges de certains consulats, à l'image de ceux de Comores, Guinée-Bissau, Burundi, Sao Tomé-et-Principe sont pris en charge par le Maroc, note en outre le média. Lire aussi: Le Maroc n'a aucune revendication valable sur le Sahara occidental La Gambie et la Guinée-Bissau, qui ont préféré Dakhla pour ouvrir leurs consulats pour les "provinces du sud" vont carrément bénéficier d'une aide marocaine afin de construire un nouveau siège pour leur ministère des affaires étrangères, comme l'a révélé un média marocain. Selon l'ambassadeur de la République Arabe Sahraouie démocratique en Algérie, Abdelkader Taleb Omar , "la plupart des pays africains ayant ouvert leurs représentations dans les villes sahraouies ne disposent pas de représentations diplomatique dans beaucoup de pays dans le monde". " Ils ont ouvert leurs représentations contre des avantages que leur a proposés le Maroc dont notamment effacement de leurs dettes et le payement de leurs cotisations auprès des organisations internationales", a fait savoir récemment ambassadeur lors d'une conférence de presse à Alger.