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Journée du prisonnier sahraoui: les mauvaises conditions d'incarcération dénoncées
Publié dans Algérie Presse Service le 09 - 11 - 2021

La militante française Claude Mangin-Asfari a dénoncé les mauvaises conditions d'incarcération et les traitements "cruels et inhumains" exercés sur les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines, regrettant le fait que la question des prisonniers de Gdeim Izik n'est plus évoquée dans les tables rondes du Conseil de sécurité.
"Les conditions d'incarcération sont très mauvaises", a déploré l'épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari dans un entretien à l'APS, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du prisonnier sahraoui civil dans les geôles marocaines.
Elle a signalé "les traitements cruels et inhumains" exercés par les autorités pénitentiaires de la prison Kénitra, contre M. Asfari et six autres de ses camarades, incarcérés depuis novembre 2010.
Interrogée sur l'état de santé des prisonniers politiques de Gdeim Izik, Mme Asfari a indiqué que celui-ci "s'est extrêmement dégradé, puisqu'ils ont tous été torturés pendant leur arrestation ou leur transport", ajoutant que la pandémie de Covid-19 n'a pas amélioré les choses.
"Il y a un certain nombre d'entre eux qui sont en train de devenir fous", a-t-elle averti, ajoutant que trois parmi eux ont passé plus de trois ans en isolement total 23h/24", relevant des temps de promenade assez courts (une heure le matin, une heure l'après-midi) dans une cour pas ensoleillée, et sont interdits d'accès à la salle de sport, à la salle de lecture mais aussi aux soins.
"Plus ça dure, plus c'est lourd, plus c'est difficile pour ces prisonniers", se désole l'épouse du militant Naâma Asfari. "On entre aujourd'hui dans la douzième année d'incarcération de Naâma et de ses compagnons et on ne sait pas quand ça va finir", s'est-elle interrogée.
"Cela fait deux ans que les prisonniers n'ont pas eu de visite et les temps d'appels sont réduits à 5 minutes une fois par semaine depuis la rupture du cessez-le-feu entre Maroc et le Front Polisario, et encore pas toutes les semaines et ne peuvent parler qu'aux membres de leurs familles qui portent le même nom", a-t-elle raconté.
Alors que la Cour de cassation marocaine avait condamné en novembre 2020 "définitivement" tous les prisonniers de Gdeim Izik à une peine allant de 20 ans à la perpétuité, Mme Mangin a regretté le fait qu'aujourd'hui, le "Conseil de sécurité ne parle plus de la question des détenus politiques sur les tables rondes", soulignant que "seule une décision politique peut les faire sortir".
En attendant, a-t-elle poursuivi, "depuis 2017, ils (les prisonniers) réclament leur transfert vers les prisons des territoires occupés comme mentionné dans la Convention de Genève (les prisonniers de guerre devraient être jugés et incarcérés dans les territoires occupés), ce qui n'est pas le cas", affirmant que certains prisonniers ont commencé à observer des grèves de la faim de 2 jours par semaine pour obtenir ce droit.
Lire aussi: Journée du prisonnier sahraoui civil: "Gdeim Izik" restera gravée dans la mémoire
Interdite d'entrée au Maroc depuis son expulsion par les autorités du pays en juillet 2019, alors qu'elle allait rendre visite à son mari, Naâma Asfari, Claude Mangin est revenue sur le scandale du logiciel d'espionnage sioniste Pegasus, dont elle a été victime.
"Entre le 8 octobre 2020 et le 7 juillet 2021, ma vie a été entièrement espionnée", s'est indignée la militante française. "Curieusement, plusieurs évènements ont eu lieu mais que je n'arrivais pas à expliquer, notamment comment les Marocains pouvaient savoir ce que je faisais".
Selon Mme Asfari, "l'objectif du Maroc était d'atteindre le moral de Naâma. Grâce à Dieu, Naâma a une forte personnalité et peut vivre en lisant de la philosophie, ce qui lui permet de tenir".
Elle ajoute qu'aujourd'hui, elle subit des représailles malgré les recommandations du Comité contre la torture qui a condamné le Maroc en novembre 2016, dans lesquelles il était bien écrit que "les familles ne devaient pas subir de représailles".
"Je me bats pour une cause juste, pour la justice et pour la liberté et ça me suffit pour vivre et continuer la lutte. Tous les deux, nous formons une union de caractère et de résistance indéfectible que le Maroc ne pourra pas détruire", a conclu Claude Mangin-Asfari.
Les Sahraouis ont commémoré, lundi, la Journée nationale du prisonnier civil sahraoui dans les geôles marocaines, une occasion de se remémorer les sacrifices consentis par les détenus sahraouis face à la répression de l'occupant marocain.


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