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Maroc : la contestation populaire prend de l'ampleur malgré la répression du Makhzen
Publié dans Algérie Presse Service le 26 - 07 - 2022

La contestation populaire se durcit et gagne du terrain au Maroc contre la hausse des prix, les pénuries, les atteintes aux libertés, les violations des droits et la normalisation avec l'entité sioniste, engendrant un risque réel d'implosion sociale, sur fond d'appels à faire front commun contre "la corruption et la tyrannie" du Makhzen.
Ainsi, et en dépit de l'approche répressive adoptée par le régime marocain pour asseoir son emprise sur la société sous prétexte de l'"état d'urgence sanitaire", les populations de plusieurs villes du royaume se sont soulevées contre la hausse des prix aggravant leurs souffrances, notamment après l'abandon par l'Etat de la politique de subvention.
Ces mouvements de protestation sont accompagnés d'une large campagne sur les réseaux sociaux appelant au départ du Premier ministre Aziz Akhannouch, qui a failli à toutes ses responsabilités vis-à-vis du peuple.
Plusieurs villes marocaines ont également connu des protestations contre les pénuries d'eau, conséquence notamment de la sécheresse mais aussi de la mauvaise gestion des autorités, ce qui a aggravé la crise économique actuelle dans le pays.
Une grogne qui s'est étendue aux graves violations des droits fondamentaux, en particulier le droit d'association. Une vingtaine d'organisations marocaines de défense des droits de l'Homme ont récemment organisé une manifestation devant le siège du Parlement, dénonçant le refus des autorités d'autoriser le parti "Nahj democrati" (Voie démocratique) d'organiser son congrès dans un espace public.
Parallèlement à cela, les manifestations anti-normalisation n'ont pas cessé depuis que le régime marocain a officialisé ses relations avec l'entité sioniste occupante en décembre 2020, contre la volonté du peuple marocain qui exige l'abandon de tous les "accords perfides de normalisation".
La semaine dernière, les opposants à la normalisation ont organisé une action de protestation devant le Parlement, dénonçant la visite d'un responsable de l'armée sioniste à Rabat, et la persistance du régime dans sa politique impopulaire.
Ce que vit le peuple marocain est un "crime à part entière"
Pour les Marocains, la colère populaire généralisée que connaît le pays menace d'une "implosion sociale". Le journaliste marocain Abdellatif Hammamouchi a déclaré, à ce propos, que "l'autoritarisme marocain fait face à une forte colère des classes sociales (moyenne et pauvre) qui ont été touchées par la hausse des prix et les effets de la pandémie (Covid-19)".
Le journaliste-militant a souligné que le système politique marocain continue de généraliser "la répression contre l'opposition indépendante, les journalistes et les militants de la société civile afin de juguler la colère de la société et de ses éléments actifs".
Ce qui explique, selon lui, l'absence de la scène de journalistes connus pour leurs écrits critiquant l'autoritarisme et les liens entre l'argent et le pouvoir, tels que Souleiman Raissouni, Omar Radi et Taoufik Bouachrine.
Hammamouchi a souligné que le pouvoir au Maroc est "étroitement lié aux cercles des commerçants rentiers et des hommes d'affaires exerçant en dehors du cadre de la loi et des règles de la concurrence", citant à titre d'exemple le Premier ministre Aziz Akhannouch, dont la société spécialisée dans la commercialisation des produits pétroliers continue d'accroître ses gains.
Pour sa part, le vice-président de l'Espace marocain des droits humains, Ali Maghraoui, a pointé "la responsabilité de l'Etat dans la poursuite de la flambée des prix et la violation des droits économiques et sociaux des Marocains".
Le juriste a considéré ce que vit le peuple marocain comme un "crime odieux à part entière", dénonçant "la poursuite de politiques économiques ratées et l'adoption de mesures injustes pour la classe populaire".
Pour conclure, il a exprimé sa grande surprise face à "la complicité des institutions de l'Etat avec les intérêts des sociétés rentières", en s'interrogeant : "Où est le Parlement ? Où est l'opposition ? Où sont les institutions constitutionnelles, en particulier le Conseil de la concurrence?".


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