Le lancement de la ligne aérienne directe entre l'Algérie et l'Afrique du Sud renforcera davantage les relations stratégiques et économiques entre les deux pays, a affirmé lundi à Johannesburg le ministre des Finances, Laaziz Faid. S'exprimant lors de la cérémonie de signature de l'accord officiel de lancement de la ligne aérienne directe Alger-Johannesburg, M. Faid a indiqué que cette ligne "n'est pas seulement un moyen de transport entre deux pays, mais un symbole fort à même d'élargir les champs d'entente entre deux pays frères". Rappelant la profondeur des relations historiques établies entre l'Algérie et l'Afrique du Sud, le ministre a estimé que cette ligne "se veut un prolongement des bonnes relations de fraternité les deux pays", et revêt une dimension stratégique en ce qu'elle reliera le nord de l'Afrique à son extrême sud. Plus abondant, il a expliqué que son département ministériel fournirait toutes les facilitations à Air Algérie afin de consolider sa flotte, lui permettant ainsi d'ouvrir de nouvelles lignes, dans le cadre de la politique du président de la République, visant un meilleur positionnement de l'Algérie en Afrique. Le Directeur général (DG) des Transports en Afrique du Sud a indiqué, lui, que cette ligne connaîtrait une grande dynamique, l'Algérie pouvant être un point d'arrivée ou de transit vers l'Europe, l'Amérique latine et l'Asie, soulignant que cet itinéraire serait plus confortable pour les voyageurs qui passeraient, dorénavant, un temps plus court dans leurs déplacements. L'Algérie a toujours été la bienvenue en Afrique du Sud, eu égard aux relations étroites que les deux pays entretiennent depuis les années soixante du siècle dernier, a-t-il dit. De son côté, le DG d'Air Algérie, Yacine Benslimane a indiqué que la compagnie aérienne ambitionne de s'ériger en plaque tournante pour les lignes de transport aérien à travers le monde, assurant que cette démarche passera inéluctablement par l'ouverture de lignes reliant l'Algérie au reste du monde. A noter que la cérémonie de signature de l'accord a été rehaussée par la présence de Zwelivelile Mandela, petit-fils du dirigeant sud-africain, Nelson Mandela, lequel a affirmé que les positions de l'Algérie, par le passé et à l'heure actuelle, envers les peuples africains, traduites par son soutien au droit des peuples à l'autodétermination ou encore sa position vis-à-vis de la question sahraouie, font de ce pays une locomotive idoine pour l'Afrique de manière à reprendre la place qui lui sied, en tant que continent solide de par ses enfants et de par ses richesses.
