Des milliers de personnes, parmi lesquels six ministres du gouvernement espagnol, ont défilé samedi dans les rues de Madrid pour réclamer un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, en proie à une agression barbare sioniste sans précédent. La foule a parcouru la capitale espagnole de la gare d'Atocha à la place Plaza del Sol, dans le centre-ville, derrière une grande banderole sur laquelle on pouvait lire "Liberté pour la Palestine". Beaucoup brandissaient des drapeaux palestiniens ou portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Paix pour la Palestine" et "N'ignorez pas les souffrances des Palestiniens". D'autres scandaient : "Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre !" et "Ce n'est pas une guerre, c'est un génocide !". Six ministres du gouvernement socialiste espagnol étaient présents : cinq membres du parti d'extrême gauche Sumar, partenaire dans la coalition, ainsi que le ministre des Transports Oscar Puente, du Parti socialiste. "Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat, de la fin de la tuerie et des attaques contre des innocents", a déclaré M. Puente aux journalistes au début de la marche. Dans un nouveau bilan arrêté samedi, le nombre des martyrs s'est élevé à 28.858, dont une majorité de femmes et d'enfants, et 68.677 blessés, depuis le début de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier.