Hier, samedi, les avions de combat israéliens ont bombardé deux sites au sein de la bande de Ghaza, selon des sources locales palestiniennes. Les mêmes sources ont révélé que les avions de l'occupation ont pilonné deux sites par dix roquettes, dévastant la région et les propriétés des citoyens palestiniens. Récemment, un autre site a été également pilonné au sein de la bande de Ghaza. Il convient de rappeler l'agression brutale en mai 2021, qui a duré 11 jours et avait causé 259 martyrs et près de 2 000 blessés. L'agression israélienne contre Ghaza du mois de mai avait entraîné également le déplacement de Palestiniens, avec plus de 75 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays, dont 47 000 cherchant protection dans 58 écoles de l'UNRWA à Ghaza, y compris dans 23 abris d'urgence désignés. 28 700 autres personnes déplacées avaient été hébergées dans des familles d'accueil. Le Président américain clôture sa visite officielle en Palestine en se rendant à l'église de la Nativité L'agression lancée par l'entité sioniste a lieu au lendemain de la visite du Président américain Joe Biden en Palestine occupée. Le Président américain Joe Biden a clôturé aujourd'hui, sa visite officielle en Palestine, en visitant l'église de la Nativité à Bethléem. Dès que le convoi du Président américain est arrivé sur la place de l'église de la Nativité, il a été reçu par le gouverneur de Bethléem, Kamel Hamid, le maire de la ville Hanna Hanania, le représentant patriarcal des grecs orthodoxes à Bethléem, le métropolite Vinictos, un certain nombre de prêtres et de moines, ainsi que des chefs des services de sécurité. La ministre du Tourisme et des Antiquités, Rola Maayah, a accompagné le Président Biden lors d'une visite à l'intérieur de l'église, où il a été reçu par le patriarche grec orthodoxe de Jérusalem et de Jordanie, Theophilos III, le gardien de la Terre Sainte, Père Francesco Patton et son adjoint, le père Ibrahim Faltas, et le patriarche orthodoxe arménien, Nourhan Manougian, note l'agence de presse palestinienne Wafa. Contestations de la visite du Président américain Les factions palestiniennes nationales et islamiques du camp de réfugiés de Aïn el-Heloué au Liban-Sud ont manifesté, vendredi, contre la tournée du président américain Joe Biden en Moyen-Orient, plus particulièrement sa visite dans les territoires palestiniens, craignant que cela n'accélère la normalisation avec Israël, note le journal libanais L'Orient Le Jour. Des dizaines de protestataires se sont rassemblés dans le camp, brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans contre cette visite, rapporte notre correspondant dans la région Mountasser Abdallah. «Non à la normalisation» avec Israël, «La normalisation est une trahison», «Nous ferons face aux conséquences de la visite de M. Biden», pouvait-on notamment lire sur des pancartes qu'ils brandissaient. Présent sur les lieux, le représentant du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) à Aïn el-Héloué, Fouad Osman, a exprimé le «refus par le peuple palestinien de la visite du Président Biden en Palestine, qui revêt des enjeux politiques portant atteinte aux droits nationaux». Il s'est également dit opposé à la «normalisation avec Israël qui consacrera la prédominance et la subordination en vue de construire un nouveau Moyen-Orient». De son côté, le responsable du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) à Saïda, Abou Ali Hamdane, a soutenu que «la formation d'un front arabo-sioniste visant les forces de la résistance échouera». Le Président Biden a reconnu vendredi qu'il «doit y avoir un horizon politique pour le peuple palestinien», malgré le fait, selon lui, que les conditions n'étaient pas réunies à ce stade pour relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens. Des centaines de Palestiniens de la Bande de Ghaza ont participé, jeudi soir, à un rassemblement de protestation, contre la visite du président américain Joe Biden au Moyen-Orient et son soutien à Israël, note l'agence de presse turque Anadolu. Ce rassemblement a été organisé par le Comité de suivi des Forces nationales et islamiques, sur la place du Soldat inconnu au centre de la ville de Ghaza. En colère, les participants ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «Toute la Palestine est la nôtre» et «Nous rejetons le soutien américain à l'occupation sioniste». Khalil al-Hayya, l'un des leaders du mouvement Hamas, a déclaré en marge du rassemblement : «nous condamnons la complicité flagrante des Etats-Unis avec le régime d'apartheid israélien (…) les différentes administrations américaines ont permis à l'occupation de s'emparer de la Palestine». «Nous savons que le Président américain est là pour afficher son immense soutien à l'entité sioniste, à sa sécurité et à sa prospérité, et pour faire l'annonce d'un paquet de fausses promesses aux Palestiniens», a-t-il regretté. Et le leader du mouvement de résistance islamique «Hamas» de poursuivre : «Nous disons à l'administration américaine que son parti pris aveugle envers l'entité sioniste, la place dans la catégorie des complices directs de l'entité sioniste dans ses crimes et son hostilité totale à notre peuple et à sa juste cause.» Al-Hayya a appelé l'administration américaine à «revoir immédiatement ses politiques, à respecter les valeurs de la démocratie et des droits de l'Homme qu'elle promeut ainsi que le droit international, et à mettre fin à sa politique du double standard envers notre cause». Biden est arrivé mercredi en Israël, où il rencontrera le Président palestinien Mahmoud Abbas à Bethléem, vendredi. La marine de l'occupation sioniste ouvre le feu sur des pêcheurs palestiniens La marine de l'occupation sioniste a ouvert le feu samedi en direction de pêcheurs palestiniens au large de la bande de Ghaza, a rapporté l'agence palestinienne de presse Wafa, citant des sources locales palestiniennes. Selon les mêmes sources, des vedettes de guerre de l'occupation sioniste ont tiré intensivement à balles réelles sur des embarcations de pêcheurs palestiniens au nord de Ghaza. La marine de l'occupation sioniste cible quotidiennement les pêcheurs palestiniens au large de Ghaza par des mitrailleuses lourdes, des obus et des canons, dans le but de limiter leur activité, une source vitale de revenus pour des milliers de familles palestiniennes. En 2021, quelque 300 agressions ont été commises par les forces sionistes contre des pêcheurs palestiniens au large de Ghaza, faisant trois morts et sept blessés, en plus de 11 arrestations et la destruction de 33 bateaux de pêche palestiniens.
