L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a averti mercredi soir que les habitants de la bande de Ghaza risquaient de mourir de soif, après l'effondrement du système d'alimentation en eau dans l'enclave ravagée par une agression sioniste génocidaire depuis octobre 2023. Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux, l'UNRWA a déclaré que les familles de Ghaza sont "sur le point de mourir de soif" alors que les systèmes d'approvisionnement en eau s'effondrent en raison des attaques sionistes en cours et du blocus humanitaire en place depuis mars. "Seules 40 % des installations de production d'eau potable fonctionnent encore", a déclaré l'agence avant d'ajouter: "Ghaza est au bord d'une sécheresse d'origine humaine". L'organisation a ajouté que sa capacité d'approvisionnement en eau avait diminué de moitié par rapport au volume fourni lors du cessez-le-feu, rompu par l'entité sioniste à la mi-mars. Elle a attribué cette baisse aux bombardements sionistes continus, aux ordres de déplacement forcé et à l'interdiction des livraisons de carburant par les autorités d'occupation qui dure depuis plus de 100 jours. "L'extraction de l'eau des puits est interrompue en raison de pénuries de carburant, d'autres sont situés dans des zones dangereuses et difficiles d'accès, les canalisations sont cassées, et les camions-citernes d'eau n'arrivent souvent pas", a précisé l'UNRWA, qui a appelé de nouveau à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Le mois dernier, les municipalités de l'enclave ont averti qu'elles n'étaient pas en mesure de maintenir les services de base, notamment l'exploitation des puits d'eau, en raison de pénuries de carburant. Selon les dernières données, les forces sionistes ont détruit ou rendu inutilisables 719 puits d'eau depuis octobre 2023, déclenchant une crise aiguë de l'eau. Pedro Arrojo-Agudo, rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'eau potable et à l'assainissement, a déclaré le mois dernier que la destruction par l'occupant sioniste des infrastructures hydrauliques de Ghaza et le refus d'accès à l'eau potable équivalaient à une "bombe silencieuse mais mortelle". Ghaza est confrontée à une catastrophe humanitaire qui s'aggrave depuis que l'entité sioniste a fermé les points de passage frontaliers le 2 mars, bloquant l'entrée de nourriture, de médicaments, d'aide humanitaire et de carburant, tout en intensifiant son génocide dans l'enclave assiégée. Rejetant les appels internationaux à un cessez-le-feu, l'armée sioniste poursuit son agression barbare contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023, provoquant le martyre de plus de 56.000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.