La ministre des Relations avec le Parlement, Mme Kaouter Krikou, a affirmé, mardi à Alger, que les textes législatifs adoptés par les deux chambres du parlement sont des acquis qui s'adaptent aux évolutions et aux mutations que connait le pays, et accompagnent la politique nationale de développement. Supervisant l'ouverture d'une journée d'étude sous le thème "la pratique législative: des acquis adaptés aux évolutions", organisée à l'Ecole nationale d'administration (ENA), Mme. Krikou a précisé que la pratique législative dans notre pays constituait "un modèle concret de coordination institutionnelle entre les pouvoirs législatif et exécutif", et ce à travers la promulgation de textes législatifs et l'actualisation d'autres "qui s'adaptent aux évolutions et aux mutations que vit la société et répondent aux préoccupations des citoyens". La ministre a indiqué qu'au titre du 9e mandat législatif, " plus de 75 textes législatifs ont été promulgués, ainsi que plusieurs projets de loi en cours d'approbation, soulignant que les contenus de ces textes " sont conformes aux engagements de l'Algérie envers ses accords, et en adéquation avec nos constantes nationales dans le cadre des principes et des efforts de l'Algérie victorieuse". Mme Krikou a rappelé, dans le même contexte, la plateforme numérique "Tajawob", lancée par le ministère pour suivre les décisions les plus importantes prises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui ont " permis de concrétiser de nombreux avantages au profit de larges franges de la société". A cette occasion, Mme Krikou a salué le rôle important des médias dans l'accompagnement du processus législatif et la mise en valeur des textes juridiques, reconnaissant les efforts de la chaine "El Barlamaniya" qui est devenue, selon elle, "un modèle médiatique" en la matière. A l'occasion de la double célébration de la fête de l'indépendance et de la jeunesse, la ministre a estimé que cette étape constituait une occasion de se remémorer la portée symbolique des sacrifices des moudjahidines pour faire entendre la voix du peuple algérien", saluant " les efforts des membres de l'Armée nationale populaire (ANP) et de tous les corps de sécurité qui veillent à la sécurité et la stabilité de la nation". De son côté, le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a souligné, dans une allocution lue en son nom par M. Belkacem Boukhari, membre du Conseil, "l'importance d'adapter le travail parlementaire à l'actualité nationale afin d'atteindre les objectifs socio-économiques et politiques, et renforcer la transparence dans l'action gouvernementale", et ce, à travers "la promulgation de nouvelles lois et l'amélioration et l'actualisation d'autres déjà existantes, voire leur abrogation si nécessaire". Le développement national "ne peut être réalisé qu'à travers l'intégration entre les pouvoirs législatif et exécutif", a-t-il poursuivi, ajoutant que l'Algérie "a pris conscience, sous la conduite du président de la République, que la législation, en plus d'être un outil d'organisation de la vie publique, est un véritable levier de changement". De son côté, le président de la Commission des affaires juridiques et administratives et des libertés de l'Assemblée populaire nationale (APN), le député Hicham Sifer, a lu l'allocution du président de l'APN, M. Brahim Boughali, adressé aux participants, dans laquelle il a souligné que la pratique législative "n'est plus une simple procédure juridique traditionnelle", mais "un outil important dans l'élaboration des politiques publiques et des grandes orientations, et dans l'accompagnement des transformations rapides de la société". Il a, à cet égard, indiqué que l'expérience parlementaire algérienne "a connu des évolutions et des transformations majeures" dans le cadre du renforcement du processus d'édification de l'Etat de droit fondé sur la pratique démocratique tel qu'énoncée dans la Déclaration du 1er Novembre, soulignant que l'instance parlementaire, forte de ses prérogatives consacrées dans les différentes constitutions successives, avait "incarné la volonté nationale de poursuivre l'édification d'un Etat algérien qui consacre les principes de liberté et de l'Etat de droit", et ce, grâce aux réformes profondes initiées par le président de la République, notamment la Constitution de 2020, dont découle l'actuel Parlement. Au terme de ces travaux rehaussés par la présence de membres du Gouvernement, de représentants d'instances et d'organisations nationales, et de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, des participants ont été honorés.