L'Union interparlementaire arabe (UIPA) a exprimé, mercredi, sa profonde indignation et sa vive condamnation du ciblage systématique, par l'occupation sioniste, des journalistes assurant la couverture de l'agression contre la bande de Ghaza, soulignant que ces crimes constituent une violation flagrante des lois internationales garantissant la liberté du travail journalistique et médiatique, et des dispositions de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. Dans un communiqué signé par son président, M. Brahim Boughali, président de l'Assemblée populaire nationale (APN), l'UIPA a affirmé que ce crime, qui a coûté la vie à plusieurs journalistes dans la bande de Ghaza, s'inscrit "dans une série de violations systématiques à l'encontre des représentants des médias dans les territoires palestiniens occupés. Ces violations ont causé, depuis le 7 octobre 2023, la mort en martyr de 238 journalistes, dans une tentative manifeste de dissimuler la vérité et d'occulter les crimes de l'occupation, à l'opinion publique internationale". L'UIPA a exprimé, à cet égard, sa pleine solidarité avec l'ensemble des journalistes dont les droits sont bafoués et la vie est menacée à Ghaza, réaffirmant qu'elle "ne cesse d'appeler la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à prendre des mesures urgentes pour mettre fin au ciblage délibéré des journalistes dans les territoires palestiniens occupés, et à garantir leur protection, conformément au droit international, au droit international humanitaire et aux conventions internationales pertinentes". Le mépris et le non-respect par cette entité usurpatrice des lois, conventions et us, constituent "une violation explicite de tous les principes humanitaires, sans parler de l'obligation juridique, et plongent le monde entier dans une ère de chaos et de déni de la volonté des peuples qui la rejettent en tant qu'entité hors la loi sans morale et sans valeurs humaines". Dans ce contexte, l'UIPA a exprimé son étonnement face à l'attitude des organisations et institutions de la communauté internationale qui "se contentent de garder le silence ou de condamner timidement parfois, une position qui ne reflète nullement le soulèvement des peuples aux quatre coins du monde, ni les positions de nombreux Etats qui ont décidé de reconnaître l'Etat palestinien et le droit des Palestiniens à établir leur Etat souverain sur leur terre". Elle a, en conclusion, mis en garde contre la "loi de la jungle" imposée par cette entité au monde, et qui mènera inévitablement à "davantage de désintégration des systèmes établis par la communauté internationale, fruits de longs sacrifices, de guerres sanglantes et de souffrances humaines". Et, malheureusement, ajoute l'Union, "voilà que l'entité qui recourt à la force, les ramène aujourd'hui à leur point de départ, et voilà que Ghaza, aujourd'hui, défend les valeurs humaines et se dresse face à cette machine de destruction brutale, sous les yeux et le silence total de la communauté internationale dont les lois et conventions sont bafouées".