Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a fermement condamné les bombardements continus menés par l'occupation sioniste contre la bande de Ghaza, dont le dernier massacre commis au sein du complexe médical Nasser, qui a fait 20 martyrs, parmi eux cinq journalistes. Dans une déclaration publiée lundi, Aboul Gheit a souligné que ce carnage n'était qu'un nouvel épisode dans une longue série de crimes et massacres visant délibérément les civils, rappelant que plus de 12 journalistes ont été assassinés au cours des deux dernières semaines seulement. Il a accusé l'entité sioniste de chercher à étouffer la vérité et à empêcher toute couverture des atrocités perpétrées à Ghaza. Il a appelé la communauté internationale à briser le silence honteux qui entoure ces crimes, dénonçant l'impunité totale dont bénéficie l'occupant : "Chaque jour, des atrocités inédites sont commises de sang-froid, sans sanction ni même une voix internationale forte pour dire stop à ce massacre continu", a-t-il déclaré. Le secrétaire général a également averti que l'inaction mondiale équivalait à une forme de complicité : "L'impuissance de la communauté internationale signifie son acceptation tacite de la mort quotidienne de dizaines d'innocents à Ghaza, comme s'il s'agissait d'un fait banal. C'est un crime grave". Aboul Gheit a enfin évoqué les scènes de famine qui frappent durement la population, notamment les enfants : rien que ces dernières 24 heures, 11 décès dus à la faim et à la malnutrition ont été enregistrés dans la bande de Ghaza.
