La 4e Foire commerciale intra-africaine (IATF-2025), organisée à Alger, a été une réussite sur tous les plans, dépassant les ambitions déclarées par ses propres organisateurs et battant tous les records, attestent à l'unisson les médias africains au lendemain de la clôture de l'évènement. Dans ce sens, la presse du Nigéria, pays hôte de la prochaine IATF-2027, a été la plus prolifique sur le sujet. Le quotidien national nigérian, This Day Live, relève que le rideau est tombé sur "le sommet commercial dépassant les objectifs des organisateurs, enregistrant des accords d'une valeur stupéfiante de 48,3 milliards de dollars, soit 4 milliards de dollars de plus que prévu". Pour Le Business Day, autre quotidien nigérian, l'IATF-2025 "place la barre très haut pour IATF-2027", relevant que "dans tous les domaines, acheteurs, exposants, pays, volume de transactions, cette édition a été la plus réussie". De son côté, le quotidien Tanzanien Daily News, a relevé qu'avec "une participation record, des milliards de dollars d'accords et des appels à l'action renouvelés, l'IATF-2025 s'est clôturée comme l'édition la plus importante et la plus ambitieuse à ce jour". Il a étayé son analyse par la déclaration de l'ancien président d'Afreximbank, Jean-Louis Ekra, affirmant qu'"à en juger par toutes les réalisations figurant dans les tableaux de bord, Alger a prouvé que l'IATF est un outil solide et puissant pour le développement du commerce africain". Le média sud-africain IOL a titré : "L'IATF-2025 dépasse les attentes avec des accords commerciaux record de 48,3 milliards de dollars". L'article fait observer que "ce chiffre considérable éclipse les 43 milliards de dollars d'accords de la précédente foire du Caire en 2023 et les accords de 42 milliards de dollars conclus à Durban en 2021, mettant en lumière le rôle essentiel de l'événement dans la libération du potentiel économique de l'Afrique". Le site électronique tunisien Tunisie Numérique a présenté, pour sa part, un titre révélateur du succès de cette édition de l'IATF. "Près de 50 milliards de dollars de deals à Alger : une édition historique pour l'IATF". Dans cet article, le média tunisien assure que l'IATF-2025 "a dépassé toutes les attentes". Il a affirmé qu'avec "ses 48,3 milliards de dollars de transactions signées et une mobilisation record d'acteurs politiques et économiques, l'IATF-2025 restera dans l'histoire comme un jalon clé pour l'intégration africaine". Il a ajouté que "l'Algérie en sort renforcée comme moteur industriel et énergétique" du continent et que les accords signés durant l'évènement "témoignent de l'ambition d'Alger de devenir un acteur clé dans les chaînes de valeur africaines, avec une volonté affirmée de substituer les importations extra-continentales par des produits Made in Africa". Le magazine égyptien arabophone "Aleqaria" constate que lors de cet évènement majeur "l'Algérie est allée au-delà d'une simple présence symbolique pour affirmer sa position d'acteur économique actif sur le continent", ajoutant que le pays "qui jouit d'un poids diplomatique considérable, s'emploie à traduire cette présence politique en une force économique parallèle, conformément aux objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine". Dans le compte rendu de clôture de l'évènement, l'agence de presse mauritanienne (AMI) atteste par la voix du président du conseil consultatif de l'IATF, M. Olusegun Obasanjo que l'IATF-2025 a été "un grand succès grâce à l'organisation rigoureuse, l'esprit d'équipe et l'hospitalité algérienne". L'IATF-2025 s'est conclue en dépassant toutes les ambitions de ses propres organisateurs. Elle a réuni 2.148 exposants dépassant les 2.000 initialement prévus. Le nombre de visiteurs a, lui aussi, largement dépassé les attentes, atteignant 112.476 participants contre 35.000 attendus. La participation officielle a également marqué un tournant avec la présence de 14 chefs d'Etat et de gouvernement et de six représentants, contre huit lors de la précédente édition. Sur le plan économique, un montant de 48,3 milliards USD de contrats a été conclu, au-delà de l'objectif initial de 44 milliards USD.
