Le Parlement arabe et le Parlement africain ont condamné l'agression menée par l'entité sioniste contre l'Etat du Qatar, soulignant qu'elle constitue une "violation flagrante" de la Charte des Nations unies et des normes et lois internationales. C'est ce qui ressort d'une déclaration conjointe publiée par les deux Parlements à l'issue d'une réunion d'urgence au Caire entre Mohammed bin Ahmed Al Yamahi, président du Parlement arabe, et Chief Fortune Charumbira, président du Parlement africain. La réunion a porté sur les récents développements dans la région, en particulier l'agression perpétrée mardi dernier par l'entité sioniste contre l'Etat du Qatar, ainsi que la guerre génocidaire sioniste, menée contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, et les crimes sionistes en Cisjordanie. Les deux Parlements ont affirmé que ces attaques "permettent à la loi de la jungle de prévaloir au détriment du droit international et représentent une menace pour la sécurité internationale dans son ensemble". Ils ont condamné "la guerre de génocide, de nettoyage ethnique et de famine menée par l'occupation contre le peuple palestinien à Ghaza, qui continue de coûter la vie à des milliers d'innocents, pour la plupart des femmes et des enfants". Ils ont également condamné le silence international qui encourage l'occupation à persister dans ses attaques barbares et ses crimes terroristes, appelant la communauté internationale et ses institutions, en particulier les Nations unies et le Conseil de sécurité, à "intervenir immédiatement pour mettre fin aux crimes commis par l'entité occupante dans les territoires palestiniens et contre les pays arabes". Les deux Parlements ont en outre appelé à reconnaître l'Etat de Palestine lors de la session de l'Assemblée générale des Nations unies, pour mettre fin à des années de silence et d'inaction internationales face aux souffrances du peuple palestinien.
