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L'immobilier à Rabat dominé par le "lobby" des samsars
Publié dans Algérie Presse Service le 25 - 09 - 2010

Louer ou acheter un logement à Rabat-ville n'est pas une mince affaire. Pour trouver une location dans la capitale du royaume du Maroc, il faut passer ou demander l'aide et le support d'un intermédiaire incontournable, le fameux samsar (agent intermédiaire dans l'immobilier).
Un samsar au Maroc, c'est l'équivalent d'une agence immobilière ambulante possédant des ramifications inimaginables. A partir d'un téléphone portable, il contrôle tout l'immobilier de Rabat. Dès qu'il est sollicité, il accapare le client et ne le lâche pas jusqu'à la satisfaction de ses besoins et souhaits avec comme objectif final obtenir la fameuse commission, et ce, après la transaction propriétaire-locataire.
Cette commission de l'ordre de 700 à 1.500 dirhams (1 Dh équivaut à 0,12 US dollar) explique l'engouement envers cette "profession".
Cet agent intermédiaire n'hésite surtout pas de vous "biper" lorsqu'il estime avoir flairé pour le client la bonne affaire et lui signaler avoir dépensé tant de dirhams pour contacter les propriétaires de logements. Ce subterfuge est utilisé afin d'inciter le demandeur à effectuer le rechargement de sa puce de téléphone en unités.
En raison d'une interconnexion incroyable entre les différents samsars, certaines agences immobilières ont mis la clé sous la porte (faillite). Ils ont, en effet, mis en place un véritable lobby qui impose sa loi sur le marché de l'immobilier. Et il n'est pas rare d'assister à des altercations entre eux, ou contre des samsarates (même les femmes activent dans ce domaine). Parfois, ils en arrivent presque aux mains quand un samsar franchit le territoire d'un autre pour s'approprier un quartier, un client ou lorsque le partage de la commission n'est pas équitable dans une transaction collective.
La concurrence est effectivement rude dans cette filière très prisée. Si cette activité a pris de l'ampleur à Rabat et dans la plupart des villes marocaines, c'est en raison des faibles revenus de ces hommes qui exercent déjà une autre profession (gardiens d'immeubles, concierges, gardiens de parkingà).
Le "métier" de samsar leur permet d'arrondir leurs fins de mois et subvenir aux besoins de leurs familles dans une capitale excessivement chère pour la grande partie des Marocains.
La demande de location étant très importante, notamment de la part des étrangers (diplomates, hommes d'affaires, touristesà), cette activité ne cesse de prendre de l'ampleur car les futurs locataires préfèrent de plus en plus solliciter les services des samsars au lieu de ceux des agences immobilières qui se limitent à la location de villas dans des quartiers huppés et pratiquent une commission égale au prix d'un mois de loyer (à partir de 50.000 Dh).
Le métier de Driss, Sahraoui, Ahmed et les autres n'est pas prêt de s'estomper. Bien au contraire, il prend de plus en plus d'ampleur.


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