L'ancien président directeur général du groupe Sonatrach M Abdelmadjid Attar a estimé que l'accord gazier algéro-espagnol est positif et permettra à la Sonatrach de renforcer sa position, mais celle-ci doit fournir plus d'efforts pour faire face à la concurrence russe et qatarie sur le marché européen. M Attar a précisé dans un entretien à El Khabar que « le règlement du contentieux gazier est positif, en particulier parce que cela représente pour la Sonatrach un des plus anciens et importants clients, et une importante société de distribution de gaz sur le marché espagnol », ajoutant que « l'arrivée à un accord satisfaisant pour les deux parties, Sonatrach et Gas Natural, et à l'amiable, renforcera, à la fois, la position de la société algérienne et celle de la société espagnole ». M. Attar a noté, dans le même contexte, que « l'entrée de la Sonatrach au capital de Gas Natural est très importante parce qu'elle permettra à la société algérienne de renforcer sa position sur le marché gazier espagnol, mais également à amener la société espagnole à investir ; c'est-à-dire à prospecter et exploiter et produire. notons que "Gas Natural" est la seule société espagnole à ne pas avoir encore effectué des opérations de prospection, et ce malgré l'importance de la société ». L'ancien responsable de la Sonatrach a assuré que cette dernière a eu gain de cause parce qu'elle n'a pas adopté un comportement qui ressemblerait à de la spéculation et a fourni des preuves qui ont appuyé sa position devant les cours internationales », ajoutant que « ce n'est pas la première fois que la Sonatrach prend des parts dans multinationale après avoir soumis le contentieux à l'arbitrage international, et obtenu gain de cause. elle est, en effet, entrée après le litige algéro-américain dans les années 80 au capital de groupes tels qu' « Anadarko », ce qui permis d'amener cette celle-ci à largement investir dans le domaine de la prospection et de la production, et a souligné que l'Algérie fait face à deux grands concurrents dans le domaine gazier, la Russie et le Qatar, dont la politique est très audacieuse, ce qui demande un plus grand investissement de l'Algérie pour préserver ses marchés traditionnels.