La solution en Syrie est un départ du régime d'El Assad et la remise du pouvoir aux révolutionnaires

Le président de l'instance exécutive du rassemblement syrien, Yahia Akab à El Khabar

Le président de l'instance exécutive du rassemblement national démocratique syrien, et membre de du conseil national syrien de l'opposition, Yahia Akab évoque dans cet entretien à El Khabar les développements que vit la révolution syrienne et son avenir au vu du soutien que reçoit la Syrie de la Russie et de l'Iran, et le rôle de l'armée syrienne libre comme élément de l'équation de la révolution syrienne.
Toute décision de l'ONU sur la Syrie est dépend de la position syrienne, ne pensez-vous pas que la Russie représente désormais un obstacle au succès de la révolution syrienne ?
Il y a un enchevêtrement dans les positions internationales, les intérêts russes en Syrie sont importants et ne se limitent pas à l'aspect militaire et importants marchés d'armement, il y a de grands intérêts économiques russes en Syrie, en plus de facilités militaires russes dans le port syrien de Tartous, la Syrie est devenu le dernier fief de l'influence russe dans la région du moyen orient, mais les russes ont néanmoins discuté avec l'opposition syrienne sur leur compréhension des revendications du peuple syrien et pensent que le régime syrien à exagéré dans l'utilisation de la force contre les manifestations c'est pour cela qu'ils veulent présenter des initiatives progressives et persistaient au début au maintien de Bachar El Assade jusqu'en 2014.. et maintenant ils se disent prêts à l'idée d'un renoncement d'El Assad au pouvoir en faveur de son vice-président.
En plus de la Russie il y a l'Iran ne pensez-vous pas que le renversement du régime syrien est plus compliqué que tout autre régime arabe ?
Les intérêts de l'Iran avec le régime syrien sont stratégiques et idéologiques, puisque la Syrie constitue le pont de l'Iran vers la région arabe, les iraniens sont durant cette période beaucoup revenus sur leurs positions après s'être assurés que la chute du régime d'El Assad est obligatoire, ils sont plus mesurés dans leurs positions et ont dit à certains forces de l'opposition être favorables à l'idée du renoncement d'El Assad à ses prérogatives de président au profit de son vice-président…
Quel est pour l'opposition la solution pour arrêter l'effusion de sang en Syrie ?
La solution est la négociation avec l'état-major du régime sur le départ de la famille El Assad de Syrie, la remise du pouvoir au mouvement révolutionnaire et la constitution d'un gouvernement de transition pour une durée de six mois à un an.
L'armée syrienne libre constitue-t-elle un choix militaire pour l'opposition pour faire chuter le régime ?
L'armée syrienne libre est venu par la force des choses d'honorables officiers et soldats qui ont refusé de tiré sur leur peuple, et s'ils y avaient eu une région sûre ils auraient été des milliers, leurs rôles à cette période se limite à la protection des manifestants et en même temps la préservation de l'aspect pacifique des manifestations et c'est une difficile équation, l'armée syrienne libre est rejointe pas des jeunes, et il y a des opérations limitée pour l'armée libre mais dans le cadre de la révolution.