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Le régime syrien s'effrite et l'Iran et le Hezbollah ne peuvent le sauver
Le directeur de l'observatoire des pays arabes à Paris, Antoine Basbous, à El Khabar
Publié dans El Khabar le 12 - 12 - 2011

L'analyste politique libanais Antoine Basbous et auteur du livre « le tsunami arabe » pense que le régime syrien, en dépit du soutien financier et logistique de l'Iran et du Hezbollah, et du soutien politique de la Russie et de la Chine au conseil de sécurité est en train de s'effriter après l'échec de toutes les méthodes de répression pour arrêter les protestations populaires, le désaveu des leaders de la communauté alaouite de Bachar El Assad et l'annonce de l'oncle du président qu'il était prêt à succéder à son neveu, refusant l'idée que ce soient les forces extérieures qui créées les révolutions arabes.
Le soutien extérieur au régime syrien est-il suffisant pour maintenir Bachar El Assad au pouvoir ?
Le régime syrien commence à s'effriter et les forces étrangères ne pourront sauver le régime d'El Assad même si le principal soutien vient d'Iran et du Hezbollah sous forme de soutien matériel, financier, logistique et de renseignements, et que le soutien politique et diplomatique vient de Chine et de Russie. Le régime d'El Assad est en train d'imploser, sachant qu'il y a des dissensions dans l'armée syrienne, sans compter que la délégitimation du régime syrien par la ligue arabe ouvre la porte à l'internationalisation du conflit et accélère la chute du régime.
Y a-t-il une preuve de l'implication du régime iranien dans le soutien du régime syrien financièrement et logistiquement ?
C'est un fait avéré et prouvé l'Iran a soutenu le régime d'El Assad financièrement, par des renseignements et logistiquement en contrôlant internet et la téléphonie mobile et en surveillant et pistant l'opposition, et a participé à protéger les sites internet syriens sensibles, ils soutiennent également le régime syrien de manière évidente dans leurs déclarations et leurs discours.
Qui fait chuter les régimes dans le monde arabe actuellement, les peuples ou des forces étrangères ?
Ce sont les peuples qui font chuter les régimes, la base de ces révolutions arabes vient de l'intérieur et sur une volonté intérieure et sans coordination, même le monde extérieur a tardé à soutenir la révolution tunisienne par exemple, nous avons vu que la France a tardé 20 jours pour soutenir la révolution tunisienne et avait au contraire parié au début sur un maintien de Ben Ali au pouvoir, mais ce qui arrive en Syrie n'est par une intervention étrangère mais un appel au président Bachar à se retirer, il y a des tentatives de soutenir les protestataires qui n'ont pas été révélées, la Turquie est devenue une base arrière des protestataires syriens et il y a un camp de l'armée syrienne libre, mais les alaouites de Turquie ont divulgué la présence sur le sol turque de l'armée syrienne. Je pense que les renseignements syriens ont infiltré l'armée turque, ce sont les alaouites de l'armée turque qui ont enlevé le commandant Harmouche, un des dissidents de l'armée syrienne en Turquie et l'ont ramené en Syrie.
Mais en dépit de mois de protestations populaires Bachar El Assad ne semble avoir aucune intention de se retirer ou de répondre aux revendications des protestataires ?
Il y a deux choses qui soutiennent le maintien du régime syrien, la première est l'armée qui reste globalement soudée malgré quelques dissensions dans ses rangs, la deuxième est que des villes comme Damas et Homs restent en dehors de la révolution, la raison est qu'il y un fort déploiement des forces de sécurité dans la capitale , quant à Alep les communautés ont été chargées de maintenir l'ordre, mais les choses vont se détériorer encore plus après que le nombre de morts ait dépassé les 4000 selon des sources sûres. Le régime syrien ne pourra se maintenir malgré le pari de l'Iran et du Hezbollah sur un maintien de Bachar El Assad au pouvoir.
Qu'en est-il du soutien de la communauté alaouite au président Bachar ?
Les leaders alaouites ont annoncé il y a quelques jours dans un communiqué leur désaveu de Bachar El Assad et ont assuré dans un communiqué publié par le journal Echark El Awsat que le régime syrien ne représentait pas les alaouites mais El Assad seulement, ce qui signifie que les alaouites ont commencé à s'éloigner du régime parce qu'ils ne veulent pas mourir jusqu'au dernier homme pour que Bachar reste au pouvoir. Même Rafat El Assad, l'oncle du président a déclaré que Bachar « a perdu toute légitimité et doit se retirer du pouvoir », et qu'il était prêt à lui succéder, ce qui laisse entendre aux officiers alaouites qu'ils pourraient être poursuivis en justice, et le fait que Bachar El Assad ait démenti dans un entretien à une chaine américaine avoir donné des ordres à l'armée de réprimer les manifestants inquiètent les commandants de l'armée. Le régime commence à s'effriter et la répression, aussi sauvage soit-elle, ne pourra pas arrêter les protestations.
Quel est donc le scénario qui attend le régime d'El Assad ?
Tout dépend de la manière dont El Assad gérera les événements, s'il veut être responsable, il peut négocier une place dans la présidence comme l'a fait le président yéménite Abdellah Salah, mais s'il continue sa politique de réprimer les manifestants il en résultera une guerre civile.


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