Au grand bonheur des consommateurs, les fruits et légumes, étalés en abondance sur l'ensemble des marchés de la wilaya de Biskra et de son chef-lieu, connaissent une importante diminution de leurs prix, les mettant à la portée des bourses les plus modestes. Ainsi, la pomme de terre, laquelle n'a que trop fait parler d'elle l'hiver dernier, est vendue entre 15 et 20 DA le kilo, les tomates entre 8 et 15 DA, le kilo de poivron est à 20 DA, tandis que le piment « corne de gazelle » ne dépasse pas les 50 DA le kilo, et que les oignons sont bradés à 10 DA, les carottes à 30, les betteraves à 25 et la laitue à 20 DA le kilogramme. De quoi préparer, en somme, à moindre prix, une bonne chekchouka biskria ou un hors-d'œuvre varié, très prisé en cette saison de grande chaleur. Les premiers gombos ou « cornes grecques » (Gnaouia) provenant des maraîchers de Sidi Okba valent de 100 à 150 DA le kilo et la courge de 50 à 80 DA l'unité. Le bouquet de céleri, de laurier, de coriandre, de persil et de menthe varient de 10 à 20 DA, tandis que la gerbe de feuilles de pourpier (berzguela) que les cuisinières de Biskra savent incorporer, pour en rehausser le goût, au bouillon d'un couscous et ainsi ravir les papilles des gastronomes locaux, s'arrache à 25 ou 30 DA. Du côté des fruits, seules les bananes demeurent au-dessus des 120 DA, alors que le raisin noir, juteux et croquant sous la dent, vaut de 40 à 100 DA le kilo, selon la qualité. Les pommes locales, tendres et sucrées, sont cédées entre 50 à 120 DA, les poires à 100 et les figues de Beni Souik à 60 DA le kilo. Mais, il semble que la majorité des pères de familles optent, le plus souvent, pour un melon ou une belle pastèque fraîche, vendus à 50 DA l'unité ou 15 DA le kilo, selon la variété, pour finir un repas familial.
