Pour se rendre au centre-ville de Ouled Yaïch ou rejoindre plus loin l'université Saâd Dahleb, il faut languir avant de traverser pas moins de quatre bouchons. Les interminables ralentissements commencent au niveau du marché Guessab pour les automobilistes qui veulent emprunter le passage via oued Beni Azza ou celui qui passe par la cité des 1000 Logements via Ben Farès et l'APC. Des blocages systématiques dépassant la vingtaine de minutes parfois, au niveau du rond-point de la daïra de Ouled Yaïch où convergent les deux interminables files de véhicules, sont constatés presque au quotidien. A quelque 300 m vers l'université, au niveau du rond-point de Ben Yamina qui permet une bifurcation vers Beni Mered, la manœuvre des automobilistes devient plus difficile. Une fois échappée, la nuée de véhicules se déplaçant en direction de Soumaâ devra rencontrer un autre rond-point dit Stop où les transporteurs privés et publics venant des quartiers amont de Ouled Yaïch doivent rebrousser leur chemin pour revenir au centre-ville. Avec la rentrée universitaire, la situation s'est aggravée. Des centaines de bus universitaires, de par leur gabarit, roulant sur une voirie sous dimensionnée, viennent s'ajouter au décor. Ces derniers auront tout le mal du monde à exécuter le planning journalier de roulement en se conformant aux horaires des études. Beaucoup d'usagers évitent ces deux lignes, mais le même problème persiste : les bouchons sont là, ils changent seulement de site.