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Exode rural à Djelfa : Le développement et... la cité-dortoir
Publié dans El Watan le 18 - 10 - 2008

Pour beaucoup, le changement opéré dans la ville des Djelfaouis s'appelle le développement. Pour quelques-uns, cela est synonyme de surdimensionnement générant à son tour un surpeuplement sans valeur ajoutée puisqu'en face l'industrie est marquée par un immobilisme inégalé, voire une absence quasi totale !
Sur le terrain, les constructions de logements en tous genres, social, LSP, évolutifs et autres néologismes officiels, vont plus que bon train et ceci attire de partout les sans-logis. On n'arrête pas de construire des milliers de bâtiments à usage d'habitation. De loger et de reloger ! Et ce, depuis une dizaine d'années, ce qui a fait que cette ville soit un exemple démonstratif du gigantisme des mégalopoles, obtenant par la même occasion le rang de première wilaya du point de vue des réalisations en logements, passant de 800 000 âmes à 1,4 million en l'espace de 3 ans ! Comme si dans cette ville tout le monde vivait à la belle étoile.
En fait d'étoile justement, il s'agit en l'occurrence plutôt de la « bonne étoile » pour bon nombre de cas car, rien que dans le registre de la résorption de l'habitat précaire, on recense au jour d'aujourd'hui près de 11 000 « relogeables » ou « recasables », c'est selon, dont 2180 à Djelfa, sans compter ceux ayant déjà été relogés soit, près de 3000 depuis qu'il est admis que pour obtenir un logement, il suffit simplement de construire un taudis de fortune à l'emporte-pièce et faire le guet pour répondre présent au moment où Dame commission de recensement est signalée dans les parages alors qu'il y a plus de 33 000 demandes dans l'habitat social ! Si bien que cette formule magique d'être assuré pour les « bâtisseurs de la nuit » de figurer sur une liste de bénéficiaires sans passer par le redoutable sas de la commission d'attribution de logements sociaux, est devenue une sorte de sésame.
Il suffit d'un taudis quelquefois de 1,5m de façade et le tour est joué. Et il s'en trouve souvent que ce même taudis est cédé plusieurs fois entre les fraudeurs de la construction illicite du fait d'être coté informellement dans la bourse locale de l'immobilier à plusieurs millions de centimes, 7 à 10 selon le wali ! Inutile d'en dire sur ce que ces bidonvilles signifient souvent en termes de retombées sociales : « incitation » à l'exode rural, paupérisation de la catégorie sociale d'origine rurale qui vivait du produit des bêtes et de revenus agricoles et qui, subitement, se trouve confrontée à la dure réalité du chômage parce que sans d'autres compétences que celle de labourer des terres et d'élever du bétail…etc. D'où, naturellement, une propension à la banalisation du crime par l'émergence de maux sociaux tels que la mendicité, la prostitution à ciel ouvert, trafic de drogue et surtout la démence… etc.


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