Les 194 étudiants de l'Université africaine d'Adrar, poursuivant depuis 2006 leur cursus dans le système Licence-Master-Doctorat, ont bien accueilli, dans la journée de dimanche, la réponse de la commission nationale chargée des études des dossiers LMD de revenir sur sa décision et de maintenir enfin ouvert ce cycle à Adrar. En effet, les étudiants des trois filières du LMD, à savoir ceux des sciences de la nature, des mathématiques et informatique, des sciences techniques et génie civil avaient été sommés, en début de cette année, de se diriger vers les autres centres universitaires comme Saïda, Mostaganem, Mascara et Tebessa, pour poursuivre leurs études dans ce cycle. L'origine de cette décision est une conséquence de la carence dans l'effectif du personnel d'encadrement pédagogique spécialisé, selon M A. Rezougui, secrétaire général de cette université. Cependant, pour mettre un terme à cette situation, la tutelle vient de dégager trois nouveaux postes budgétaires afin de recruter des professeurs. Les étudiants concernés peuvent d'ailleurs s'inscrire à compter du lundi 20 octobre. 200 concurrents pour 6 postes ouverts seulement Par ailleurs, plus de 600 candidats ont subi hier, au niveau de l'université, les épreuves d'accès au magister. On relève 200 concurrents pour 6 postes ouverts seulement dans la Chari'a, option « Etudes coraniques », et 405 pour 6 postes également dans le Droit, option, « Libertés publiques ». D'autre part, le Conseil Islamique Supérieur, qui a entamé, depuis samedi dernier, les travaux de sa 18ème session ordinaire dans la wilaya d'Adrar, a organisé une rencontre avec le monde universitaire d'Adrar au niveau de l'UA. A cette occasion, le docteur Cheikh Bouamrane, Président, a ouvert un débat ce lundi avec les étudiants sur le rôle et les activités du Conseil Islamique Supérieur.
