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On achève bien les industriels
Situation déplorable à la zone d'activité d'El Amara (Chéraga)
Publié dans El Watan le 20 - 12 - 2008

La zone d'activité d'El Amara (Chéraga) est abandonnée par les pouvoirs publics. L'AGERFA, à laquelle est confiée la gestion de cette zone, semble ne pas trop s'en soucier. La quarantaine d'industriels qui s'y sont installés depuis pas moins de dix ans assurent que la zone, située en contrebas du carrefour menant à Chéraga, connaît des problèmes inextricables.
« Dans les contrats qui nous lient à l'AGERFA, il est expressément mentionné que la zone est viabilisée. Mais, grande fut notre surprise de constater qu'il n' y avait ni réseaux AEP ni d'assainissement et encore moins de réseau électrique », souligne un industriel en assurant que l'AFIC a été responsable de la zone avant que ne soit cédée la gestion à l'AGERFA. « L'AGERFA se dérobe en indiquant, assure-t-il, que les privés doivent se prendre en charge. C'est une aberration. » Les réseaux divers ne sont pas disponibles et les industriels comptent sur la débrouille. Le réseau d'AEP, réalisé en amiante, n'a pas été réceptionné par la SEAAL. « Le réseau ne peut être réceptionné ni par l'ADE ni par l'administration. Il existe par contre un deuxième réseau de 900 m, qui va être repris en 2009, pour permettre l'alimentation de la totalité de la zone d'activité », explique-t-il. L'électricité est l'autre problème de cette zone. « Le raccordement n'a pu se faire qu'en 2006 », remarque-t-on. Le problème récurrent est celui des routes qui deviennent impraticables lors des grandes pluies. « En hiver, c'est la crue et l'été, c'est la poussière : les usines s'en ressentent et nos invités et clients s'en offusquent.
La zone, qui est à vocation agroalimentaire, renferme trois laboratoires. » Des investisseurs ont refusé de venir et certains ont préféré délocaliser leur activité. « La zone ne peut pas se développer avec une telle anarchie. Cela contredit les assurances des autorités », relève un industriel installé là depuis dix ans. Selon lui, le nouveau P/APC, qui s'est réuni, il y a une année, avec les représentants des industriels, les a assuré de son soutien. « Depuis, rien de vraiment important, excepté le devis qui nous a été soumis. Seules les autorités sont capables de mener les travaux », s'indigne cet opérateur qui a pris la peine de planter des arbres sur la route menant à son usine. L'autre contrainte, l'interdiction de circuler de jour dans la zone. « Nous sommes la seule zone où il est expressément interdit de circuler la journée », relève-t-il. Cette décision ne va pas sans conséquences sur le travail des entreprises qui ont besoin de s'approvisionner en matière première et faire sortir de cette zone les produits finis. « Cela nous asphyxie. Des fournisseurs, assène-t-il, n'acceptent qu'à grande difficulté de nous livrer la nuit et les travailleurs de nuit monnayent fortement leurs services. » L'administration n'a pas de suite dans les idées. « Des camions de gros tonnage stationnent à l'entrée de la zone, y entreposent leurs marchandises et les policiers ne semblent pas décidés à les en déloger. » La taxe sur l'activité professionnelle (TAP) est, toutefois, payée par ces chefs d'entreprise. « Ce sont pas moins de 30 millions de dinars qui vont au Trésor public », souligne notre interlocuteur. Pour lui, si l'Etat décide de ne pas percevoir pendant une année cette taxe professionnelle, les industriels peuvent eux-mêmes prendre en charge ces problèmes, surtout celui du bitumage des accès à la zone.


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