Certaines APC ayant présidé aux destinées de la commune d'Aïn El Hammam ont laissé à leurs successeurs un héritage difficile à assumer. Plus que dans les autres régions, le problème du foncier est, ici, plus crucial qu'ailleurs. De nombreuses constructions on été érigées, sans acte de propriété ni permis. Des bâtiments imposants, des coopératives immobilières tout autant que de petites bâtisses ont été construits sans se conformer aux règles de l'urbanisme. Lundi dernier, des citoyens se sont opposés à la destruction de leur baraque par les autorités qui ont dû surseoir à l'opération. Il y a un mois, c'est un mur d'enceinte longeant le trottoir à la sortie-ouest de la ville qui a été mis à terre. Quelques jours plus tard, un début de construction, appartenant à un privé, a été stoppé, sur la route de l'hôtel. Une sorte de chasse aux sorcières vient donc d'être engagée. Cependant, cette situation n'affecte pas seulement les constructeurs privés. Des constructions dont l'une appartient à l'APC et l'autre aux travaux publics ont empiété sur le trottoir. Les autorités qui semblent déterminées à mettre un frein à une situation anarchique qui n'a que trop duré, ne manqueront pas de rappeler à l'ordre tous les contrevenants. Ainsi, nul ne sera au dessus de la loi.
