Trois écoles sur les quatorze que compte la commune de Aïn El Hammam ne disposent pas encore de cantine, au grand dam des parents qui se plaignent régulièrement de cette carence depuis plusieurs années. Une fermeture a même été initiée l'an dernier par les parents d'élèves de l'école de filles pour attirer l'attention des autorités sur le retard accusé par le chantier du restaurant scolaire. «Même si la rentrée scolaire s'est déroulée sans encombre dans son ensemble, je ne peux pas en être satisfaite entièrement, tant que l'ensemble des élèves ne bénéficient pas du déjeuner», nous confie Mme Oumessaoud, P/APC par intérim de la commune de Aïn El Hammam. Par ailleurs, les élèves de l'école sise au quartier Sidi Ali Ouyahia, à l'est de la ville, ne sont pas mieux lotis que leurs camarades du centre. Les travaux d'un projet similaire qui ont débuté il y a plusieurs années ne sont pas encore terminés alors que l'on espérait la fin du chantier pour le début de ce mois. Ce retard, selon nos interlocuteurs au niveau de l'APC, serait dû au blocage qui a affecté le fonctionnement normal de l'APC au début du mandat actuel. En effet, le refus de voter le budget primitif (BP) par certains élus a eu de nombreuses conséquences sur la budgétisation des subventions. Ainsi, l'arrivée tardive des tranches budgétaires complémentaires concernant les deux cantines en construction s'est répercutée sur l'avancement des travaux qui, selon des indiscrétions, ne pourront pas être terminés avant le mois de décembre. En attendant, la solution consistant à envoyer les élèves prendre leurs repas dans les écoles voisines, une solution adoptée depuis deux ans, sera certainement reconduite encore cette année. Ainsi, les élèves des écoles de Tamdjout et de Sidi Ali Ouyahia seront donc déplacés par bus pour aller se restaurer, respectivement, à Ouaghzen et Aït Mellal, à quelques kilomètres de leurs écoles. Quant aux élèves de l'école de filles, elles doivent encore patienter quelques mois, en espérant que le retard soit résorbé rapidement.
