Les habitants des agglomérations environnantes au POS 9 de Souk Ahras ont assisté, mercredi dernier, au renforcement de la polyclinique, déjà opérationnelle depuis des mois, par une équipe de nuit qui compte un personnel médical et paramédical, avec comme objectif un accueil H/24 des patients. Amor Bentouati, le directeur de la santé et de la population (DSP) de Souk Ahras, a déclaré que l'ouverture de cette structure et son renforcement par des moyens humains et matériels visent à assurer une couverture sanitaire pour le plus grand nombre de la population locale. «Les polycliniques de Ouillen, Aïn Zana et Sédrata ont déjà réussi à relever le défi de réduire les déplacements des malades de ces communes pour des soins qui sont assurés sur les lieux par nos équipes, car nous considérons que toute structure de proximité est un moyen pour atténuer les contraintes de déplacement et répondre aux urgences», a expliqué le DSP. Approchés par El Watan, des habitants de la cité Zedira Brahim ont exprimé leur satisfaction par rapport à l'importance de cette polyclinique pour toute la sphère nord de la ville. Bousallah N., un fonctionnaire, a mis en valeur les vertus de la prise en charge instantanée de certains accidents domestiques et autres. Voici son avis : «J'ai été témoin d'un cas de brûlure d'un enfant en bas âge avant l'ouverture de cette polyclinique et je peux vous assurer que les parents de la victime avaient perdu un temps précieux pour son transfert de nuit vers l'hôpital, et même les cas jugés graves peuvent y être admis pour un diagnostic préliminaire avant l'évacuation.» Dans les communes de Terreguelt et H'nencha, des structures similaires dont l'ouverture est imminente sont en phase d'équipement, a-t-on appris auprès du DSP. Le complexe mère-enfant, implanté à proximité de l'hôpital Ibn Rochd et de l'hôpital de la daïra de Taoura, sont les deux autres réalisations sur lesquelles table la DSP pour mettre un terme aux évacuations des malades vers les autres wilayas, voire d'une commune à l'autre. Les parturientes auront à subir des opérations chirurgicales au sein même du bloc opératoire prévu pour les cas jugés délicats. Le tout sous les auspices d'une pléthore de médecins spécialistes, de paramédicaux et d'infirmiers affectés à ces services.