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Elections législatives israéliennes : Pas de changement en vue
Publié dans El Watan le 10 - 02 - 2009

Les électeurs israéliens se rendent aujourd'hui aux urnes pour des élections législatives, décidées à la suite de la mise en cause suivie de sa démission du Premier ministre Ehud Olmert dans des affaires de corruption.
Sales affaires et élections anticipées, une habitude en Israël, où la gestion des affaires, surtout celles concernant les relations avec les Palestiniens, se fait par le vide. Autrement dit, demeurer dans la précarité et en situation intérimaire pour se garder de prendre le moindre engagement et si jamais un cabinet venait à en prendre, il signe aussitôt sa chute et son successeur s'emploiera à en effacer jusqu'à la trace. Et à quelques chose près, c'est le même scénario qu'en 1996, quand il fallait tuer l'accord palestino-israélien d'Oslo, en le bloquant, et tuant l'espoir des Palestiniens.
D'ailleurs, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, écarte l'idée que le gouvernement israélien, qui sera issu de ces élections, reconnaisse les droits légitimes des Palestiniens, à leur tête la création d'un Etat indépendant. « Je ne connais aucun dirigeant politique israélien qui soit prêt à envisager une solution raisonnable au conflit israélo-palestinien », a expliqué M. Fayyad. « Tous veulent une solution partielle destinée à redorer l'image de l'occupation et à en modifier les conditions, alors que la colonisation continuera », a-t-il souligné. M. Fayyad a affirmé que les leaders israéliens « veulent diviser en cantons » la Cisjordanie, tout en prétendant accepter la création d'un Etat palestinien.
« Toutes les propositions qui nous ont été faites jusqu'à ce jour sont inacceptables et le seront pour les générations futures », a-t-il encore affirmé. Et d'ailleurs, relèvera-t-on, toute la guerre menée le mois dernier contre la bande de Ghaza était un élément, certainement le plus important de cette campagne, puisque l'argument consistait à tuer le plus de Palestiniens. C'est-à-dire dépasser le discours des formations dites extrémistes, une aberration dans le lexique politique. Une meurtrière surenchère à laquelle l'électorat israélien est bien sensible, une donnée tout aussi importante. C'est lui qui a contribué à la mort des accords d'Olso en portant au pouvoir en 1996 Benjamin Netanyahu, le nouveau chef du Likoud, héritier du groupe terroriste sioniste, Irgoun, et en élisant en 2001 Ariel Sharon, surnommé par les Palestiniens le boucher de Beyrouth, car à l'origine du massacre de 1500 réfugiés palestiniens des camps de Sabra et Chatila à Beyrouth, en septembre 1982. C'est lui qui décrétera au soir de son élection la mort des accords d'Oslo.
Pour le reste, c'est de la simple gesticulation, une course pour le pouvoir et rien d'autre. C'est ce que confirme la tendance actuelle des sondages, donnant dans le peloton de tête le parti Israël Beiteinou, opposé à la création d'un Etat palestinien indépendant. Cette formation d'extrême droite, dirigée par un ancien du Likoud, Avigdor Liberman, a mené une campagne appelant notamment à poursuivre les agressions militaires sur la bande de Ghaza. Les autres formations, le Likoud de Benjamin Netanyahu, le Kadima (centre droit, au pouvoir) de Tzipi Livni et le parti travailliste du ministre de la Défense, Ehud Barak, exigent le maintien de blocs de colonies. Et très justement, M. Fayyad avait averti en octobre qu'un règlement du conflit israélo-palestinien basé sur deux Etats « vacillait » en raison de la poursuite de la colonisation juive dans les territoires occupés.
Le numéro deux de sa liste, Uzi Landau, un ancien député du Likoud, a affirmé qu'Israël Beiteinou devait « entrer dans un gouvernement national qui rejettera la ‘'feuille de route'' ainsi que toute négociation sur un retrait israélien du plateau du Golan », des positions partagées par la classe politique israélienne toutes tendances confondues. La feuille de route, un plan de paix international soutenu notamment par les Etats-Unis et l'Union européenne, prévoit à terme la création d'un Etat palestinien. Le plateau du Golan syrien a été conquis en 1967 puis annexé par Israël. Quant au principal favori, M. Netanyahu, il joue la surenchère. « Avec un gouvernement sous ma direction, il n'y aura plus de tirs de roquettes ni de contrebande d'armes qui pourront un jour atteindre Tel-Aviv », a assuré cet ancien Premier ministre.
Tzipi Livni a, elle aussi, tenté de parer les critiques sur sa droite en expliquant qu'elle n'était pas liée à un plan du Premier ministre sortant Ehud Olmert prévoyant un retrait israélien de la très grande majorité de la Cisjordanie et un partage de souveraineté à El Qods-Est, un leurre bien entendu. « Chaque Premier ministre choisit sa voie, celle qu'il (Ehud Olmert) a choisie n'est pas la mienne ». Roni Bar-On, le ministre des Finances, un proche de Mme Livni, n'a pas exclu une alliance avec Avigdor Lieberman. « C'est un grand sioniste, il n'y a pas de raison de l'exclure d'une coalition », a-t-il affirmé. Ehud Barak, le ministre de la Défense et chef du Parti travailliste en difficulté dans les sondages, mise, selon les médias, sur une éventuelle libération de Gilad Shalit, un soldat israélien enlevé en 2006 détenu par le Hamas dans la bande de Ghaza pour remonter la pente.
Mais M. Olmert a tempéré les espoirs d'un accord avec le Hamas sur Gilad Shalit, en qualifiant de « très exagérées et dommageables » les informations publiées à ce sujet, après que la presse dominicale eut annoncé « une percée » dans les négociations. Pour ainsi dire, personne ne souhaite la libération de ce soldat qui est un prisonnier de guerre. Plus que cela et même s'il a été contraint à sortir de la scène politique par la plus petite porte, Olmert n'oublie pas de ménager sa famille politique rien que pour barrer la voie à son ministre de la Défense. Mais le reste, se rend-on compte, demeure invariablement le même. Pas de paix avec les Palestiniens. Tous les gouvernements israéliens depuis 1948 se sont gardés de franchir le pas. Ils sont tous liés par ce que les Israéliens appellent eux-mêmes les questions consensuelles, c'est-à-dire, les territoires palestiniens et arabes, les réfugiés, El Qods, l'eau et plus généralement un Etat palestinien avec tous les attributs de souveraineté. C'est exactement ce qu'a relevé le Premier ministre palestinien. Malgré l'offre de paix arabe, Israël répond par une déclaration de guerre. Et avec un discours qui ne souffre d'aucune ambiguïté, il se trouve des Etats pour condamner la résistance des Palestiniens.


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