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Dans la ville blanche et grise
Lettre de Berlin
Publié dans El Watan le 11 - 02 - 2009

La chute du mur de Berlin est historique ! Il y a eu certes la fin de l'URSS, mais la soudaine ruée des Berlinois sur le mur reste un mystère.
Berlin (Allemagne) De notre envoyé spécial
On se demande encore ce qui a soudain déclenché cet acte de destruction, certes très attendu. Le festival de Berlin commémore cette chute, il y a tout juste 20 ans avec 20 films, dans une section spéciale « Cinema for peace ». Dans les librairies berlinoises, on trouve des centaines d'ouvrages de toutes sortes ayant pour sujet ce célèbre mur. Encore aujourd'hui, les Berlinois dissimulent mal leur joie, lorsqu'ils passent maintenant au check-point Charlie, sans se poser la question de savoir s'ils sont à l'ouest ou à l'est de leur ville. Check-point Charlie est aujourd'hui un décor théâtral. Il y a un mannequin de soldat soviétique d'un côté et de l'autre un G.I. américain. On peut imaginer l'état d'esprit des vrais soldats le jour où ils ont abandonné leurs postes pour laisser passer la foule. Que de thrillers ont été tournés à check-point Charlie. Souvent des récits kafkaïens.
Aujourd'hui, la firme Coca Cola utilise ce décor pour une pub où l'on voit deux protagonistes, un Américain, qui sort une bouteille de Coke, et un garde soviétique qui sourit, prend la bouteille et laisse passer le yankee… Les pubs de Coca Cola sont toujours simplistes, boy-scouts, mais celle-ci fait rire les Berlinois et même les Russes, comme Michael Gorbatchev qui est venu au festival pour participer à la commémoration. Pendant ce temps, les candidats à l'Ours d'or continuent d'étaler leurs fictions. On ressort bouleversés ou carrément tristes des projections. Storm est un film vraiment bouleversant. In The Electric Mist (Tavernier) qui montre la Louisiane après l'ouragan Katrina est très intéressant, avec aussi comme une certaine nostalgie française pour la Louisiane. En revanche, quelle tristesse de voir Mammouth, du Suédois Lukas Moodyson en compétition, un film plein de platitude, de poncifs sur les riches (américains) et les pauvres (phillipins et thaïlandais).
On se demande si les gens du comité de sélection, en choisissant ce genre d'horreur, ont fréquenté un jour une salle de cinéma… Montré hors-compétition, Effi Briest, d'après le roman classique de Théodor Fontane, filmé par l'Allemande Hermine Huntgeburth, est en revanche une œuvre admirable. Fassbinder a déjà fait une première version du roman de Fontane. Ce remake est une très belle histoire de décors, de costumes, de paysages. L'histoire se passe à un tournant du siècle, à la fin du IXXe siècle. C'est la vie d'une jeune et belle fille de bonne famille qui décide de se libérer d'un mariage arrangé. Le roman était déjà une critique très forte de l'étroitesse d'esprit de la haute société de cette époque-là. Une société très provinciale. Lorsque Effi Briest arrive à Berlin à la fin de l'histoire, c'est dans cette ville rutilante qu'elle prend sa liberté.


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