Le directeur général de la Caisse nationale des retraites (CNR), Hafid Adrar, a apporté, hier mercredi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, des éclaircissements importants sur la revalorisation des pensions de retraite approuvée récemment par le Conseil des ministres Le convive de l'émission ''L'invité de la rédaction'' a, d'emblée, indiqué que « contrairement à ce qui a été parfois rapporté, l'augmentation n'est pas de 5 à 10 % mais bien de 5 et 10 % », rappelant que « les retraités percevant une pension inférieure à 20.000 dinars bénéficieront d'une hausse de 10 %, tandis que ceux dont la pension est égale ou supérieure à 20.000 dinars verront leur revenu augmenter de 5 %. Cette mesure progressive vise à protéger en priorité les retraités les plus modestes. Les critères de décision Hafid Adrar a expliqué que cette revalorisation repose sur trois critères fondamentaux. Premièrement, « il s'agit d'un droit légal reconnu aux retraités par la loi 83-12 relative à la retraite, qui impose à l'Etat de réévaluer périodiquement les pensions et allocations ». Le deuxième critère concerne « les capacités financières de l'Etat », tandis que le troisième vise « à garantir la pérennité du système national de sécurité sociale ». Le directeur a également souligné que « le taux d'inflation officiel s'établit à 1,7 %, ce qui met en évidence l'effort considérable consenti par l'Etat avec des augmentations allant bien au-delà de ce taux ».