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Les chauffeurs de taxis déclenchent une grève
Face à un blocage qui dure depuis des mois
Publié dans El Watan le 04 - 03 - 2009

Plus de 400 taxis étaient stationnés, hier, au niveau du rond-point de la cité Ziadia sous l'œil vigilant des forces de l'ordre. Les chauffeurs de taxis relevant du secteur Emir Abdelkader-Ziadia-Djebel Ouahch ont décidé d'observer une grève à partir d'hier matin.
Ils sont déterminés à revendiquer leur droit au stationnement et au travail dans la dignité. Ils se disent victimes d'un « véritable harcèlement de la part des autorités », n'ayant pas le droit de déposer le client n'importe où, ni de le prendre d'ailleurs. A notre interrogation à propos de la station leur ayant été désignée par les autorités, en l'occurrence celle domiciliée derrière le marché Boumezzou, ils répondront que celle-ci n'arrange personne, encore moins les citoyens, car non seulement elle n'est pas sécurisée, mais concerne les taxis desservant Sidi Mabrouk, la cité Daksi, les Frères Abbas et El Gammas. Selon eux, la gestion de ce problème est des plus anarchiques. Ils exigent le retour à leur ancienne station, celle située en contrebas du centre culturel Benbadis, à la rue Amar Chitour.
A propos de cette dernière, il a été avancé des raisons de glissement de terrain, mais, disent-ils, « la station est actuellement squattée par d'autres véhicules, où en est alors ce fameux glissement, qui n'existe que pour nous ? » Ils déclarent qu'au moins 80% d'entre eux se sont vus verbalisés avec retrait des papiers du véhicule et souvent une mise à la fourrière au motif d'arrêt non autorisé, alors qu'ils n'ont fait, le plus souvent, que prendre des personnes âgées, malades ou handicapées. Paradoxalement, ils sont pénalisés quand ils obéissent aux directives et refusent de faire monter ces mêmes citoyens à n'importe quel endroit, sachant que le taxi ne peut avoir d'arrêts réglementaires comme les bus par exemple. Ils relèvent ces contradictions dans les directives émanant des autorités, qui selon les grévistes, s'adonnent à une véritable chasse aux sorcières en les poursuivant sans répit.
Ils incriminent également les agents de l'ordre, qui d'après eux ont une attitude négative vis-à-vis des chauffeurs de taxis, oubliant que ces derniers assurent un service public. « Nous sommes réduits à nous cacher comme les fraudeurs pour prendre ou déposer le client, c'est intenable ! », dénoncent-ils. « Nous passons notre temps à payer les contraventions, sans parler des vexations de la part des agents de l'ordre et parfois de certains citoyens qui ne comprennent pas toujours pourquoi on ne peut s'arrêter », font-ils encore remarquer. Les citoyens, de leur côté, se disent sanctionnés par cette situation, au moins autant que les taxis. Voici les propos de l'un d'entre eux : « C'est le parcours du combattant quand il s'agit de prendre un taxi sur place ; il faut aller en chercher là où il n'y a pas la police, mais où exactement ? » Affaire à suivre.


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