IATF 2025: appel à accélérer l'activation totale de la ZLECAf pour augmenter les échanges commerciaux intra-africains    Le président de la République copréside avec le président du Mozambique la cérémonie de signature de six accords et mémorandums d'entente de coopération bilatérale    Beach-volley: l'Algérie sacrée championne arabe chez les messieurs, les dames obtiennent le bronze    Le Festival international de Danse contemporaine en septembre, la Palestine invitée d'honneur    Escalade sioniste à Ghaza: l'ONU avertit contre une hausse des déplacements forcés de Palestiniens    Une institution palestinienne dénonce l'introduction par l'occupation de nouvelles armes pour cibler les détenus    Le président du Mozambique se recueille à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération    Vague de chaleur sur Alger et Boumerdes, pluies orageuses sur plusieurs autres wilayas du pays    Le président Tebboune réserve un accueil officiel à son homologue du Mozambique    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    IATF 2025: appels à renforcer les liens avec les diasporas et à consolider leur rôle dans la construction de l'avenir du continent    IATF 2025: l'expérience algérienne, un modèle réussi de diversification économique au service de l'intégration continentale    Hidaoui reçoit le célèbre mounchid Maher Zain avant son concert à Alger    La famine au cœur du génocide    M. Ghrieb préside l'ouverture de la Journée des diasporas africaines    La contribution de la jeunesse africaine    Ligue 2 amateur : 10 clubs n'ont pas encore réglé leurs droits d'engagement    Eliminatoires du Mondial-2026 L'Algérie consolide sa première place en dominant le Botswana    Tournoi féminin de l'UNAF : l'Afak Relizane débute par une victoire face à l'ASF de Sousse    L'OMPI inaugure un bureau extérieur en Algérie    Près de 10 000 unités de produits pyrotechniques saisies    Premier Salon international de la dermoesthétique, cosmétique et dentisterie en septembre    « La situation des Palestiniens est pire que l'apartheid »    L'alliance qui fait peur à l'Occident    Programme culturel et artistique diversifié dans la capitale    Ce n'est pas la «civilisation occidentale» qui doit disparaître mais le capitalisme    Célébration du Mawlid Ennabaoui à Ghardaïa    Oran: le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    IATF: le spectacle chorégraphique "Earth" célèbre à Alger, la diversité culturelle africaine    Pluies orageuses accompagnées de chutes de grêle sur plusieurs wilayas vendredi et samedi    Education: nouvelle phase de traitement automatisé des demandes de mutation inter-wilayas pour les enseignants titulaires    Qualifs Mondial 2026 (Gr. G - 7e j) : large victoire de l'Algérie devant le Botswana (3-1)    Incendie dans un célibatorium : on déplore deux blessés à Bouguirat    Qualifs/Mondial 2026: l'équipe au complet pour la seconde séance à Sidi Moussa    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    Plus de 200 participants à l'événement    Hidaoui rencontre le président du Forum de la jeunesse de l'OCI    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Arrestation du N° 02 de l'ex-FIS
Publié dans El Watan le 31 - 07 - 2005

L'arrestation de Ali Benhadj, n°2 du parti dissous, et sa mise sous mandat de dépôt ne sont qu'une suite logique d'une série de provocations qu'il n'a cessé d'oser depuis son élargissement de la prison militaire de Blida le 2 juillet 2003. Ce trublion est resté fidèle à ses engagements politico-idéologiques pour un Etat islamique. De sa cellule à la prison militaire et au moment où les plus hautes autorités négociaient avec la direction du parti dissous un appel de condamnation du terrorisme, Benhadj a transmis une lettre à l'émir du GIA de l'époque (en 1994), Cherif Gousmi, où il justifie les actions criminelles des groupes armés qualifiées de «djihad pour défendre la cause de Dieu». L'auteur de cette lettre incendiaire, trouvée sur le corps de Cherif Gousmi (abattu par les forces de sécurité à Birkhadem), a encouragé le GIA à «combattre les apostats» en lui proposant même des astuces de guérilla pour «renforcer le djihad et multiplier les opérations armées…». Cet épisode a mis fin à la première phase de dialogue avec les dirigeants du parti dissous qui se sont vu remettre en prison.
En 1990, Ali Benhadj avait levé le voile sur le projet de société funeste qu'il voulait imposer aux Algériens, à travers une longue interview accordée au journal Horizon. Pour lui, la démocratie est incompatible avec l'Islam. Ses prêches étaient violents et incendiaires à l'égard des femmes, notamment les travailleuses, les militants des partis progressistes et la presse privée qu'il a assimilée à CNN (en référence à la couverture orientée de cette chaîne des événements de la première guerre du Golfe). Son incarcération en juillet 1991 et sa condamnation par le tribunal militaire de Blida pour complot contre l'autorité de l'Etat, sabotage économique et distribution de tracts de nature à nuire à l'intérêt national, à une peine de 12 années de réclusion criminelle n'ont pas pour autant réduit les convictions intégristes de ce parfait soldat de l'Etat islamiste. Arrogant, à sa sortie de prison le 2 juillet 2003, il a refusé de signer le procès-verbal de notification des interdictions liées à sa peine. Ces interdictions consistent, entre autres, en l'exclusion et la destitution de toute fonction ou emploi supérieur de l'Etat, de se présenter aux élections, d'être électeur ou de faire campagne pour une élection, de tenir une réunion, d'assister, de prendre parole ou de faire porter sa parole à quelque titre et par quelque support que ce soit dans toute réunion publique ou privée et de façon plus commune de s'interdire de participer à toute manifestation politique, sociale, culturelle, religieuse, nationale ou locale quelle qu'en soit la cause ou l'occasion, de s'abstenir de toute activité publique sous quelque forme que ce soit, directement ou par quelque intermédiaire que ce soit, par des déclarations écrites ou orales, ou d'une façon plus générale de tout acte de nature à traduire une prise de position politique. Pourtant, dès sa libération, Ali Benhadj va entamer une tournée chez les anciens chefs terroristes graciés, comme Ali Belhadjar, émir de la Ligue islamique de la daâwa et du djihad (une organisation née de la fusion de deux groupes terroristes, le Front islamique du djihad, spécialisé dans les assassinats des intellectuels, et la phalange dissidente du GIA, dirigée par Ali Belhadjar), Madani Mezrag, de l'AIS, puis Ahmed Benaïcha, chef terroriste pour la région de Chlef, Kartali, émir de la phalange Errahmane du GIA à Larbaâ, Kebir, émir de l'AIS à Collo… Ces visites avaient pour but de renouer les contacts avec «les anciens compagnons» dans le but surtout «de recenser» les familles des terroristes abattus par les forces de sécurité et surtout de réunifier les rangs déjà trop dispersés du fait de la conversion de nombreux «frères» dans le commerce. Devant les officiers de police qui l'interpellaient à chaque fois, le n°2 du parti dissous expliquait qu'il ne faisait que s'enquérir de la situation sociale des familles des terroristes pour leur trouver de l'aide. Cette activité semi-clandestine lui a permis néanmoins de mener une vie de famille à l'abri de tout besoin en dépit du fait qu'il est sans travail. Ni les regards de haine que lui lançaient les familles des victimes du terrorisme dans la rue ni les interpellations brutales des citoyens endeuillés par la terreur des dix dernières années n'ont fait fléchir son rêve suicidaire d'une Algérie entre les mains des bourreaux intégristes. Ses déclarations à la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera n'étaient en fait que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Non seulement il a justifié l'assassinat des deux diplomates algériens en Irak, mais Ali Benhadj a également lancé un véritable appel au meurtre de tous les représentants algériens installés à l'étranger tout en versant dans l'apologie du terrorisme. Une tâche qu'il a toujours menée à cœur parce que, idéologiquement, il reste convaincu du funeste projet d'une société intégriste et théocratique pour lequel lui et son parti ont toujours milité. Hier, ses proches compagnons, d'anciens dirigeants du parti dissous, qui étaient présents au tribunal ont eu du mal à expliquer ses propos. Il est important de préciser, au passage, que l'opinion n'a jusqu'à maintenant pas entendu une seule voix de cette mouvance condamner l'assassinat des deux diplomates.
Des euros récupérés
Lors de leur perquisition du domicile de Ali Benhadj situé au lotissement Michel, à Kouba, Alger, les policiers auraient mis la main sur une importante somme en devises (euros) qu'ils ont saisie et remise à la justice. Une découverte qui pourrait aggraver la situation du n°2 du parti dissous, inculpé hier pour apologie du terrorisme et mis sous mandat de dépôt.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.