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Tout en niant l'existence des groupes terroristes islamistes
Ali Benhadj appelle à « la résistance par la force »
Publié dans El Watan le 23 - 10 - 2006

Alors que les groupes terroristes multiplient les attentats en faisant de plus en plus de victimes, les politiques du parti dissous et les émirs repentis font pression sur la scène médiatique pour occuper les espaces afin d'exiger plus de concessions.
Ainsi, après la sortie du repenti Rabah Kébir, annonçant un accord avec le FLN pour permettre aux anciens du parti dissous de se présenter aux élections législatives, c'est au tour de Ali Benhadj d'appeler, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire El Khabar Al Yaoumi, à « la résistance par la force. » En effet, le numéro deux de l'ex-FIS a tout d'abord affirmé que le parti dissous n'avait pas d'aile armée, « beaucoup de mensonges ont été dits au sujet du parti dissous, en affirmant que ce dernier n'a jamais eu d'aile armée durant son activité politique (...) Après l'arrêt du processus électoral, il était normal qu'il soit suivi d'une réaction. Est-ce que cette réaction est réfléchie ou pas ? (...)Si les élections posaient problème, il suffisait juste de dire qu'elles sont annulées pour six mois et après, elles seront réorganisées. Une telle solution n'aurait pas poussé les gens à prendre le maquis... ». Pour Benhadj, le terrorisme islamiste n'existe pas. « Le djihad a ses principes. Qui est derrière ces personnes ? Beaucoup d'affaires restent sombres, les assassinats de Kasdi Merbah, Benhamouda, Hachani, Boudiaf et de nombreux journalistes... ». A la question de savoir pourquoi alors il ne les dénonce pas pour leur enlever la couverture politique et idéologique, la réponse a été surprenante : « Si je dénonce, cela va dans l'intérêt du pouvoir. Lorsque nous déciderons de le faire, nous condamnerons le terrorisme d'Etat et celui des groupes, si ceux-ci existent... » Ali Benhadj va plus loin en lançant un appel à la rébellion violente. « Il est du devoir d'un peuple de combattre par la force le pouvoir qui a violé la volonté de la nation et écrasé les urnes avec des chars... » Il reconnaît quand même que parmi ceux qui ont rejoint le maquis, il y avait des jeunes convaincus de l'idée du djihad, expliquant que cette catégorie était divisée en deux, celle qui croit à l'activité politique et au changement du pouvoir par la force des armes, et celle qui ne croit qu'à l'action politique. « La culture du terrorisme est innée chez nous. Chaque Algérien, lorsqu'il est opprimé, promet de monter au maquis pour se venger. Aït Ahmed est monté au maquis en 1963, Boudiaf en 1964, Boumediène a limogé Ben Bella par la force des armes, et Bentobal a reconnu avoir tué Abane Ramdane et... le terroriste international Carlos est l'ami de Bouteflika... ». A propos de la lettre envoyée à partir de sa cellule en prison en 1994, à Cherif Gousmi, retrouvée par les militaires, Ali Benhadj a expliqué qu'elle comportait « une solution politique, interprétée sous l'angle sécuritaire ». Une solution politique qui appelait les groupes terroristes islamistes à multiplier les attentats et ne céder à aucune pression. Cette lettre, rappelons-le, comportait de véritables mots d'ordre de guérilla urbaine que les groupes islamistes ont d'ailleurs vite fait de mettre en application, puisqu'à partir de cette année là, le terrorisme a connu une recrudescence indescriptible. Faisant dans la provocation, Benhadj va jusqu'à défier les autorités judiciaires en lançant : « Ils ne m'ont pas jugé sur cette affaire parce qu'ils savent que j'ai des choses à dire à ce sujet. » Dans la foulée, il a reconnu avoir rencontré Cherif Gousmi, émir du GIA, en tant que militant du parti dissous, alors que le parti était encore en activité. Interrogé sur ses déclarations d'antan, accusant la démocratie d'apostasie, Ali Benhadj s'est montré aussi convaincu de ses propos qu'avant. Il a également reconnu que durant le règne du parti dissous, des militants se sont érigés en police des mœurs, pour interférer dans les libertés individuelles et collectives. Il a qualifié ces graves dérives de simples « dépassements qui ont eu lieu », selon lui, partout et même chez d'autres partis politiques et au sein du pouvoir. Ainsi, le numéro deux du parti dissous et son ancien compagnon, le repenti Rabah Kébir, semblent se répartir les tâches pour occuper les médias dans le but de faire pression sur le régime qui les a amnistiés pour plus de concessions sur le dos des centaines de milliers de victimes du terrorisme intégriste. Cette pression médiatique n'a pour d'autre but que la réintégration pure et simple des chefs idéologiques et politiques de l'islamisme armé dans les rouages de l'Etat, pour un meilleur contrôle des institutions de la République.

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