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Festival de Locarno
Publié dans El Watan le 13 - 08 - 2005

C'est le plus mauvais président que nous ayons jamais eu.» Susan Sarandon s'indigne aussi contre une partie de la presse américaine. «J'étais la seule actrice à prendre la parole aux meetings contre la guerre, au moment où les Etats-Unis s'apprêtaient à attaquer l'Irak. Et du jour au lendemain, je me suis retrouvée à la une de certains journaux en compagnie de Ben Laden, violemment critiquée pour mes positions. Mais ces choix, je les assument.» Cette merveilleuse actrice, membre active d'organisation de défense des droits de l'homme, se dit toujours prête à utiliser son statut de star d'Hollywood pour exprimer haut et fort ses idées sur tous les problèmes politiques qui la préoccupent. Susan Sarandon sait qu'elle est victime d'une chasse aux sorcières. Mais il en faut plus pour déstabiliser cette belle rousse. «Les rousses savent ce qu'elles veulent», dit-elle.
De même que le festival a visé haut et juste en montrant dans la compétition le très beau film bengali Antarmahal de Rituparno Gosh, adapté d'un roman du début du XXe siècle, écrit par un des meilleurs auteurs bengalis, Tarashankar Bandhyopadhay.
En 1878, vingt ans après la révolte des Cipayes, épisode révolutionnaire qu'on a vu ici dans Rising, le film de Bollywood avec Ameer Khan, la domination anglaise sur l'Inde est à son apogée. La reine Victoria a été couronnée impératrice de l'Inde. Son pouvoir est absolu.
Pour célébrer la fête du Durga Puja, un potentat régnant sur un village du Bengale, et qui espère avoir de la part de l'impératrice un titre officiel, demande à un jeune sculpteur de faire ressembler la déesse de Durga Puja à la reine Victoria !
Rituparno Gosh, qui a déjà filmé cette époque dans Choker Bali explore dans ce film la dimension incroyable du pouvoir absolu des potentats locaux au service des Anglais et leur écrasante domination sur leur peuple, y compris leurs femmes.
Fils spirituel de Satyajit Ray, Gosh accorde beaucoup de place à l'esthétique mais aussi aux dialogues très littéraires.
La mise en scène ici reflète fidèlement l'épaisseur du roman de Tarashankar Bandhyopadhay. Ce qui prouve qu'on peut tirer un beau film d'un bon roman, mais cela n'est pas toujours le cas. Et si Antarmahal tend vers une sorte de perfection (une spécificité du cinéma bengali), c'est que l'œuvre filmée s'exerce sur un champ littéraire majeur. Riturparno Gosh fait preuve encore une fois de beaucoup de goût et de délicatesse dans son travail de metteur en scène.
C'est un travail d'esthète. Contrairement à Bollywood, à Calcutta, les cinéastes défendent une forme très aristocratique de l'art cinématographique.


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