Envasé à 100%, ce barrage d'une capacité réelle de 2,5 millions de mètres cubes n'alimente plus en eau les foyers de la région. Pris en charge par l'Agence nationale des barrages (ANB), sur instruction du ministère des Ressources en eau, ce barrage bénéficie actuellement d'une étude spéciale dirigée par le bureau d'études français Hydroplus afin d'augmenter sa capacité d'emmagasinement. Il s'agit d'une opération de dragage dont le coût s'élève à 170 millions de dinars. Etalée sur plusieurs années, cette opération de dragage des eaux permettra par la suite de réapprovisionner la population locale et d'irriguer 6000 ha de terres agricoles. Pour l'instant, ce sont les forages de la commune de Remila qui étanchent la soif des habitants de Kaïs en attendant le barrage, mais en attendant aussi la mise en service, dans quelques mois, de deux nouveaux réservoirs en cours de réalisation d'une capacité de 2500 m3 chacun. D'ailleurs, à ce titre, le maire promet aux habitants de Kaïs «de l'eau 24 heures sur 24 d'ici une année». Mais avant cela, il promet qu'au 31 décembre 2006 «tous les quartiers auront de l'eau régulièrement, ainsi que le gaz naturel et l'électricité. Quant aux aménagements (chaussée et trottoirs), ils toucheront tous les quartiers en 2007». Reste à souligner par ailleurs que la ville de Kaïs aurait été appelée ainsi du nom du barrage de Foum El Gueiss.
