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Le dur chemin de la réinsertion
Publié dans El Watan le 10 - 01 - 2007

La délinquance juvénile touche une catégorie de jeunes adolescents (jeunes contrevenants) âgés de 12 à 17 ans, qui à la suite d'une action en justice, sont sujets à des peines fixées par un tribunal. Ces jeunes délinquants vivent souvent en marge de la société où ils se sentent souvent rejetés ou pour le moins marginalisés. Constamment sur la défensive mais fréquemment enclin à se faire remarquer, le délinquant algérien le fera le plus couramment en recourant à la violence, au vol et à la drogue. Quelles sont les causes de cette délinquance ? De l'enfance à l'âge adulte en passant par l'adolescence, le parcours de l'enfant est semé d'embûches confronté qu'il est à toutes les contradictions sociales. L'adolescent a une sensibilité à fleur de peau et se révolte pour peu qu'il se sente mis à l'index. Tous les moyens d'exprimer sa révolte sont alors bons : les résultats scolaires qui commenceront à décliner, les absences à l'école, le mensonge, l'usage multiforme de la violence, etc. Il inaugure par ce type de réactions ses premiers pas vers la délinquance qu'il s'agit évidemment de repérer suffisamment à temps pour l'en prémunir. Un adolescent issu de parents divorcés, mis à mal par les effets traumatisants de parents qui se disputent la garde ou se querellent au quotidien, cherchera alors la consolation dans la drogue qui le conduira fatalement aux vols qui lui permettront de financer son nouveau vice. Des actions qui ne tarderont pas à le faire connaître des forces de l'ordre public qui le mettront sur la liste des délinquants potentiels ou avérés qu'il faudra selon le cas surveiller de près ou carrément mettre hors d'état de nuire. La violence véhiculée par les mass media a également un impact négatif sur le comportement de certains enfants qui auraient tendance à imiter les actes de violence banalisés par la télévision. L'imitation de la violence est d'autant plus aisée qu'une méconnaissance de la répression à la quelle ils s'exposent au regard de la loi est totalement ignorée. Vu les statistiques présentées en 2004 par l'Office national des statistiques (ONS), on constate que le nombre de mineurs auteurs d'infractions est très important. Les statistiques de la délinquance en notre possession interpellent aussi bien les pouvoirs publics que les citoyens sur l'ampleur du phénomène et sa dangereuse progression. De l'année 1998 à l'année 2003, on remarque «135 mineurs en 1998, 438 en l'an 2000 à 132 en 2003, des mineurs sans activités et autres scolarisés ont été arrêtés en possession de quantités de drogues, notamment le cannabis et les psychotropes dont 104 affaires étaient enregistrées durant l'année 2003». Pour lutter contre ce phénomène qui devient inquiétant, il faut prendre en considération la prévention et la réduction des crimes au lieu de la punition. Mais, à l'évidence, il faudrait disposer des moyens matériels et humains requis pour assurer la réinsertion de ces jeunes délinquants dans la société. En cas d'échec scolaire, l'enfant ou l'adolescent pourrait, à titre d'exemple, être pris en charge par un internat spécialisé où il sera soumis à une discipline qu'il l'astreindrait à un apprentissage de la vie en communauté. La formation théorique et pratique à un métier sous l'égide de chefs d'entreprise pourrait également aider à une prise en charge avec garantie d'insertion dans le monde du travail d'un certain nombre de jeunes délinquants. Les expériences vécues sous d'autres cieux apportent toutefois la preuve qu'en matière de lutte contre la délinquance juvénile rien ne peut remplacer l'action des parents lorsque ceux-ci existent et qu'ils sont en état d'exercer leur rôle en toute responsabilité. La responsabilité à assumer consiste à scolariser leurs enfants et à suivre leur éducation, à leur apprendre le respect des autres et quelles que soient les difficultés à les accompagner sur le long et difficile chemin de la socialisation et encore plus difficile, celui de la réinsertion.
L'auteur est : Diplômée ITFC

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