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Angela Merkel et les Européens à la recherche du pétrole perdu
Publié dans El Watan le 01 - 02 - 2007

Ces chiffres évidemment paraissent exagérés, les contrats actuels fixent cette marge bénéficiaire à moins de 10% pour la région. Cette annonce n'a pas été accueillie sans grands émois par les différentes chancelleries du monde, intéressées par le pétrole irakien au nombre desquelles il faut bien évidemment citer les pays d'Europe continentale, la Chine, le Japon et d'autres puissances économiques montantes telles que l'Inde et la Corée du Sud, dont les besoins en pétrole sont appelés à s'accroître fortement…
L'Irak est considéré comme étant le pays qui disposerait des deuxièmes réserves au monde de pétrole derrière l'Arabie Saoudite. Ces réserves seraient de l'ordre de 115 milliards barils de pétrole alors que celles de l'Arabie Saoudite sont estimées à 260 milliards.
Cependant, beaucoup de spécialistes considèrent que le potentiel irakien est beaucoup plus important que cela puisqu'ils évaluent ce potentiel à hauteur de 235 milliards de barils. Ce qui est sûr, et c'est ce que rappelle ce journal, c'est que le dernier baril, extrait dans le monde, sera irakien. C'est dire donc l'importance qu'accordent les spécialistes aux possibilités de l'Irak en matière de réserves pétrolières, ce qui ne peut laisser indifférent tous les grands pays dont le développement est lié à l'usage de ce produit. L'information donnée par The Independent a dû inquiéter plus d'un, dont les gros consommateurs d'Europe (France, Allemagne, Italie et Espagne), et surtout ceux dont les besoins en pétrole sont appelés à grandir fortement dans les années qui viennent, Chine et Inde qui se trouveraient ainsi exclus de facto de ce pactole qu'Anglais et Américains se partageraient dans le futur. Sur la manière dont il conviendrait de recevoir cette information, la chaîne El Jazeera a interrogé deux spécialises arabes des questions pétrolières M. Chalabi, ancien ministre irakien du Pétrole actuellement basé à Amman en Jordanie, et M. Zini, un expert des questions énergétiques qui, lui, est intervenu de Londres, siège de son activité. Pour M. Chalabi, l'information donnée par le journal anglais manque de vraisemblance en ce que les contrats de ce type qui sont dits de partage de production, c'est-à-dire par lesquels le gouvernement irakien confierait l'exploitation de son pétrole aux sociétés «anglo-américaines» ne sauraient en aucune manière aller jusqu'à confier celle-ci dans les termes annoncés par le journal. Il y aurait selon lui que, d'une part, le peuple irakien ne saurait en aucune manière abandonner sa souveraineté sur son pétrole, c'est la chose, dira-t-il, à laquelle tous les Irakiens sont attachés. En second lieu, les conditions de cette exploitation rapportées par le journal anglais ne sont là aussi pas raisonnables. Il ne peut être question de garantir une marge bénéficiaire de 40% au moment où dans la région ces marges dépassent rarement les 5 ou 6%. C'est d'ailleurs ce que le gouvernement irakien vient, selon M. Chalabi, de rappeler aux Chinois en envoyant à ces derniers une note leur indiquant la nécessité de revoir leur marge fixée pour l'achat de pétrole irakien jusque-là à 10% et de ramener celle-ci à un niveau inférieur. Les coûts d'exploitation du pétrole irakien sont plus élevés que ceux des pays voisins, et ce, en raison principalement de l'insécurité qui poussent toutes les compagnies qui opèrent en Irak à engager des dépenses importantes pour sécuriser leurs installations, pompage, stockage et transport. Mais avec la montée du prix du pétrole, une marge même de 5% reste fortement rémunératrice pour les compagnies internationales qui achètent le pétrole irakien.
La conclusion tirée par M. Chalabi est que l'information donnée par The Independent ne pourrait être considérée comme sérieuse, le gouvernement irakien étant, selon lu


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