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Le grand bazar
Publié dans El Watan le 11 - 03 - 2007

Les lots ont été distribués et acquis pour pas grand-chose, beaucoup de gens ont bénéficié de cette manne. Des coopératives immobilières et des constructions individuelles ont permis de garnir l'espace. Le vieux Sétif était vendu, et les Sétifiens commençaient à migrer vers Dallas. Et le prix du mètre carré commença à grimper pour atteindre des cimes vertigineuses. Aujourd'hui, la cité Dallas est l'un des quartiers les plus notoires de l'antique Sitifis, elle s'est greffée aux anciens faubourgs. De résidentielle, la cité devenue un lieu de commerce à grande échelle. Les belles demeures des années 1980 arborent, pour la plupart, des locaux commerciaux : habillement, agences diverses, restaurants, électronique…
Les équipements d'accompagnement, eux, n'existent pas. «La quiétude de l'espace est mise à rude épreuve par les tourneurs, mécaniciens, menuisiers et garages de lavage graissage qui foisonnent tels des champignons», dira un habitant qui envisage de mettre le cap vers des cieux plus cléments, comme l'ont fait ses anciens voisins ayant préféré s'installer en campagne où il fait bon vivre. Le tissu routier est submergé aux heures de pointe, la fluidité de la circulation est un rêve lointain. Les routes d'accès sont dans un état déplorable. Les véhicules du transport en commun les accaparent par leur omniprésence, les motos, de toutes cylindrées aussi. «Les chemins faisant office de routes sont éventrés en de nombreux endroits. Les services concernés de la municipalité n'ont, à aucun moment, daigné réhabiliter ces tronçons situés pourtant non loin du centre-ville», souligne dépité un résident. L'eau, cet élément anodin et pourtant essentiel, est rationnée.
Seule la bâche à eau permet aux habitants de s'occuper sans honte de leur demeure et de leur jardin, quand il y en a une.
Le quartier résidentiel est envahi par les animaux errants, présents en hordes nombreuses. «Il arrive, souvent, que l'on soit témoin de passages de meutes de chiens errants, tôt le matin ou dès la tombée de la nuit. Les gens matinaux sont des proies potentielles pour ces bêtes sauvages», dit une dame, qui réside dans la cité et qui s'indigne de l'absence totale d'espaces de loisirs et de détente dans un quartier aussi vaste. La majorité des locataires des lieux est confrontée à l'insécurité qui y règne. Les vols à la tire ne se comptent pas, les agressions et bagarres non plus. Les drogues circulent non plus sous le manteau, mais sans gêne au su et au vu de tout le monde. Les casseurs de voitures écument la cité. Il n'est pas de bon aloi de laisser tourner le moteur de sa voiture pour fermer son garage : la surprise ne sera pas drôle, la garer dehors durant un long moment n'est pas conseillé non plus. Le vol à l'arraché, de téléphones portables surtout, fait partie du lot quotidien des habitants.
Une nouvelle mode est venue se greffer à la cité Dallas : le cambriolage des demeures habitées ou non qui ont reçu la visite de criminels. «L'éclairage public, aléatoire en de nombreux endroits, est l'autre casse-tête chinois de la cité. Il mérite l'attention des gestionnaires de la cité d'autant que les moyens aussi bien financiers que matériels ne lui font pas défaut», indique un habitant qui enchaîne : «Nous espérons que nos doléances transmises par le biais de la presse indépendante qui réserve de grands espaces pour l'information de proximité seront prises en charge par les autorités locales qui font de leur mieux, contrairement aux élus qui nous tournent le dos.» Le label «résidentiel» de la cité du 1er Novembre 1954 souffre de plus en plus de ces tares que sont les déficits en matière de sécurité, d'esthétisme et surtout de la qualité de vie qui est en chute libre.


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