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Absence de partis politiques sur le terrain social
Les syndicats autonomes, la voix des défavorisés
Publié dans El Watan le 16 - 04 - 2009

En Algérie, sur les 53 syndicats autonomes qui activent aujourd'hui dans le secteur de la Fonction publique et le secteur économique public, certains d'entre eux ont marqué l'histoire de notre pays par leur lutte et leurs acquis durant ces quinze dernières années.
Avec le recul des partis politiques sur le terrain des luttes, ces structures syndicales sont devenues des vecteurs axiaux de la revendication sociale et une force incontournable ayant pu dérangerer, un tant soit peu, le pouvoir qui tente par tous les moyens de les casser. Ces syndicats de corporation représentent les différentes couches de la société. Ils défendent les fonctionnaires de l'administration, enseignants, médecins, pilotes, éboueurs, officiers de la marine marchande, techniciens de la maintenance, comptables, contrôleurs des prix... et cela sans l'appui ni l'aide aucune des formations politiques préoccupées, beaucoup plus, par l'action politique que celle relevant du social alors qu'en réalité les combats politique et social sont étroitement liés et indissociables.
Néanmoins, notre pays vit actuellement une situation inédite, en ce qui concerne le partenariat social et le dialogue social. En effet, le pouvoir ne reconnaît aucun de ces 53 syndicats comme partenaire social et c'est toujours vers l'UGTA qu'il se dirige pour lui annoncer les acquis arrachés notamment par les syndicats autonomes lors de leurs mouvements de grève. Mais cet état de fait relevant d'ordre politique a conforté les partis acquis au pouvoir et n'a malheureusement pas inquiété ceux de l'opposition. Ces derniers, soutiennent certes, via des communiqués, les syndicats autonomes et affichent même leur disponibilité à leur apporter assistance, mais sur le terrain de la lutte, ces derniers sont carrément livrés à eux-mêmes. Les partis politiques n'ont jamais pris le relais du combat social. L'offensive faite par les syndicats autonomes contre la cherté de la vie, l'érosion du pouvoir d'achat, les salaires dérisoires des fonctionnaires... n'a pas fait réagir les partis politiques à l'exception de certains qui ont approuvé de manière très timide en désignant, parfois, l'un de leurs représentants pour assister à un sit-in ou à un rassemblement organisé par-ci et par-là.
« Dans tous les pays du monde, les partis politiques apportent leur contribution et leur touche lorsque les organisations syndicales revendiquent une solution à un problème social. Chez nous, l'on constate sur ce plan l'absence totale des formations politiques. Une absence énigmatique », observe un proche du monde syndical. Le Conseil des lycées d'Alger (CLA) et du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), deux syndicats du secteur de l'éducation, ont mené durant l'année scolaire 2003/2004, la plus longue grève dans le secteur de l'éducation nationale depuis l'indépendance, qui a mobilisé 60 000 enseignantes et enseignants, qui a duré plus de trois mois et qui s'est terminée par un acquis considérable, même scénario pour les syndicats de la santé et de l'enseignement supérieur. Cependant, durant toute cette période de lutte sans relâche, les députés et cadres de tous les partis n'ont proposé aucune alternative et n'ont à aucun moment suggéré de mener une activité politique complétant l'action des syndicats. Pis, les députés avec l'aval de leur direction ont voté une loi relative aux augmentations de leur salaire et contre la loi portant sur l'augmentation des salaires des fonctionnaires ! Alors, comment peut-on parler d'une action complémentaire lorsque l'on sait que les objectifs des uns et des autres sont séparés par un grand fossé.
Les partis politiques n'arrivent plus à mobiliser ou à capter l'attention de la société alors que les syndicats autonomes plus proches des préoccupations de la base et des couches défavorisées demeurent l'espoir de ce pays. Ils n'attendent pas grand-chose des partis politiques qui ont perdu du terrain et ont peur de s'investir puisqu'ils sont déterminés à défendre le droit à une vie décente en essayant de le faire avec une autonomie absolue.


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