Les professeurs, docents et maîtres assistants en sciences médicales, adhérant à la coordination régionale de deux syndicats nationaux, ont décidé de reprendre dès aujourd'hui leur mouvement de protestation par l'organisation d'une grève cyclique de trois jours, et ce, jusqu'au 27 avril. Le préavis de grève, qui a été déposé le 15 avril, concerne un arrêt des activités de soins et le programme opératoire avec un service minimum au niveau des urgences. Pour ce qui est des examens de fin d'année universitaire de l'enseignement supérieur, les professeurs, docents et maîtres assistants ont décidé de continuer le boycott de tous les examens et concours. Sur ce plan, face à ce mouvement entamé depuis décembre 2008, des étudiants en médecine de plusieurs facultés du pays, par le biais des organisations estudiantines, ont décidé, à l'approche de ces examens, de saisir le gouvernement pour trouver une issue à cette situation qui prend de plus en plus d'ampleur afin d'éviter le « spectre d'une année blanche ». Des représentants de ces formations ont, dans des assemblées générales, interpellé le département de l'enseignement supérieur tout en dénonçant leur « prise en otage », ils se sentent pénalisés sachant que l'année universitaire 2008-2009 se trouve fortement compromise. Par ailleurs, dans une réponse à la décision du département de Harraoubia au sujet cette grève, le secrétaire général du SNPDSM, M. Djidjeli pointe du doigt le secrétaire général du ministre qui, depuis le déclenchement en décembre de ce mouvement revendicatif, ne cesse de menacer les enseignants. Devant ces agissements et intimidations, indique-t-il, les professeurs, docents et maîtres assistants ont décidé de durcir leur mouvement jusqu'à la satisfaction de leurs revendications qui sont d'ordre socioprofessionnel. Pour Oran, selon le coordinateur régional, le professeur Ouslime, une assemblée générale est programmée pour lundi à partir du 10h à l'Institut de médecine pour faire le point de la grève du 25 au 27 avril.
