Alger a renoué avec la pluie. En plus des chutes de température, qui devront durer jusqu'à la fin du week-end, de violentes averses ont baigné la ville durant la nuit de lundi et la journée d'hier. Et pendant que la grêle s'abattait comme des pierres sur le centre-ville, une belle couche de neige s'étalait sur les hauteurs. Mais au grand désarroi de tous, elle a vite fondu. A El Biar, Ben Aknoun et Bouzaréah, seules quelques traces ont subsisté çà et là, sur les pare-brises et les toits de voitures ou dans les recoins des champs. Mais ce n'était qu'une illusion, un « acte isolé », une « fausse alerte »... La mer reste déchaînée et le froid mordant, mais pas l'ombre d'un vrai tapis blanc. Déception pour grands et petits, même si la journée d'aujourd'hui peut bien augurer d'un beau spectacle à trois degrés ! En attendant, Alger cède au désordre. La circulation, habituellement perturbée aux heures de pointe, était troublée toute la journée. Les carrefours et les grandes artères ont connu des bouchons peu communs. A quoi servent les célèbres trémies ? Cependant, la chaussée glissante et le manque de visibilité n'ont en rien gêné les conducteurs-chauffards à imposer leur « loi ». A défaut de neige, la journée d'hier aurait mérité d'être celle des contraventions et des retraits de permis. Pourquoi pas !
