Le premier et le second prix ont été décernés, respectivement, aux jeunes Ottamani Sébaï et Mohamed Bekari. Côté féminin, ce sont Halima Himaoui et Mériem Sâadouni qui se sont distinguées. Par ailleurs, pour cette année, le comité des Chouyoukh a choisi quatre Mouderissines (précepteurs) du Saint Coran pour leur rendre hommage. Ces honneurs sont revenus à Moulay Abdellah Tahiri, de la Médersa (école coranique) de Sali, à Hadj Abdelkrim Makhloufi de la Médersa de la zaouïa de Sidi cheikh Belekbir, ainsi qu'à Hadj Mohamed Debaghi, de celle de zaouiet Debagh, et enfin, à titre posthume, à Hadj Abdelkader Bekraoui de la zaouïa de Oum Ennas, décédé en juillet dernier. C'est aussi lors de la même soirée que la nouvelle Médersa de la mosquée de Omar Ibnou Lâass, du quartier Chebka, qui doit son existence grâce à la volonté et à la contribution généreuse des citoyens et qui a coûté 600 millions de DA, a été présentée. Formation La structure repose sur une assiette de terrain bâti de 262 m2. Elle est dotée de 5 salles de cours, dont une réservée à la gente féminine, d'un espace informatique ainsi que d'une bibliothèque renfermant 1 521 titres et ouvrages religieux. Cette petite institution coranique, qui a ouvert ses portes en ce mois sacré, est dirigée par l'Imam et Docteur Mokhtar Bendjâafar. Elle dispense une formation à titre gracieux sur trois paliers, à savoir l'initiation à l'islam avec l'apprentissage du Coran aux petits enfants, l'étude du Fikh (jurisprudence) et du Hadith ainsi que les sciences islamiques, en direction des adolescents, et aussi des cours d'alphabétisation pour les plus âgés. Actuellement, elle est fréquentée par 320 apprenants, dont 128 femmes.
