Dans ladite requête se trouvent exposés les différents problèmes que la section de boxe rencontre. En effet, il y est précisé que les jeunes athlètes évoluent dans des conditions qui sont, pour le moins, lamentables. La salle où s'entrainent les boxeurs est en nette dégradation suite à la fissuration de ses murs. L'étanchéité défaillante, l'absence de clôture et d'eau potable, sont parmi les problèmes soulevés par ce représentant du mouvement sportif local. Les difficultés persistent depuis plusieurs années, malgré les multiples fiches techniques portant projet de réhabilitation établies par l'APC et les services de la DJS. Cet état des lieux est, selon le président de la section, à l'origine de plusieurs cas de blessures. En termes d'équipement matériel, la salle ne dispose pas de ring, ce qui fait que les athlètes s'entraînent à même le sol avec uniquement quatre sacs et quatre gants pour un nombre de 70 athlètes issus des neuf villages de la daïra. Nonobstant ces difficultés, la section a pu produire des champions d'Algérie et du monde à l'instar de Mohamed Yassa qui a pu honorer le pays en étant plusieurs fois champion du monde et d'Afrique. «En ce qui concerne les subventions, les sommes de 60 000 DA attribuées par la DJS et les 10 000 DA de l'APC sont plus que dérisoires et ne sont nullement suffisantes pour couvrir au moins les frais de nos déplacements pour les compétitions», dit notre interlocuteur. A cela s'ajoute la non-assurance des salaires des entraîneurs, des frais d'affiliation, de compétition et du matériel. Cet état de fait risque de compromettre l'avenir d'une section qui mène un travail de sensibilisation contre la toxicomanie et autres fléaux sociaux.
