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Engouement pour la fenaison
Agriculture à Sidi-Aïch
Publié dans El Watan le 26 - 05 - 2009

La campagne de fenaison a commencé cette semaine dans la daïra de Sidi-Aïch. Plusieurs fellahs ont déjà moissonné leurs champs et d'autres s'apprêtent à le faire si les conditions climatiques restent favorables.
Dans cette région au relief géographique montagneux où il n'existe pas encore de grandes exploitations agricoles modernes, la mécanisation dans cette activité est réduite à sa plus simple expression. Hormis quelques botteleuses qui sillonnent toute la région s'efforçant de répondre à la forte demande et aux « pressions » qui s'exercent sur eux, ni faucheuses, ni moissonneuses-batteuses, encore moins d'appareils automatisés ne sont utilisés. Les agriculteurs utilisent toujours pour la fauchaison des faux et des faucilles. De mémoire d'homme, il a toujours été ainsi dans la région, à la fin de la période dite nissan, où l'on parle d'herbe arrivée à maturité, les paysans s'adonnent à cette besogne qu'ils considèrent, à juste titre, comme une corvée. « De tous les travaux agricoles, la fenaison est le plus ingrat » nous déclare, à ce propos, un paysan. Pour des raisons valables et parfois futiles, la fauchaison, qui nécessite plusieurs étapes et d'intenses efforts, par ces temps modernes, devient pour beaucoup de ménages, problématique.
Auparavant, on pouvait par exemple, si l'on ne peut pas soi-même récolter son foin, louer son champ moyennant une somme d'argent ou le donner à un métayer en échange de la moitié de la récolte. Aujourd'hui, il n'en n'est rien. Le métayage tend à disparaître et les autres contrats agricoles d'antan ne sont plus au goût du jour. Vous proposerez gratuitement votre récolte qu'on vous refusera. Les villageois, que la « rurbanisation » a complètement déroutés, ne sont plus, à quelques exceptions, que propriétaires d'un élevage. Aussi, se soucie-t-on comme de l'an quarante, de foin et de fourrage. « Autre temps, autres mœurs ». Il est loin le temps où la moisson de foin durant plusieurs jours occupait tous les membres de la famille tant les champs étaient bien entretenus et produisaient d'abondante récoltes.
Les champs, de nos jours tombés en friche, ne donnent qu'une maigre récolte quand ils ne produisent pas une herbe chétive ou du chardon impropre à la consommation pour le petit et le gros bétail. Il est vrai qu'il existe encore des champs bien travaillés, labourés, fertilisés, mais ils ne sont pas nombreux. Le gros des propriétés est en jachère, à l'abandon, laissé aux herbes folles. La pénibilité du fauchage et la faible mécanisation de cette activité a comme heureuse conséquence l'emploi d'une main d'œuvre saisonnière. De nombreux ménages cèdent volontiers ce travail à des faucheurs professionnels à un salaire dépassant les 1000 dinars la journée. Mais, il se trouve toujours et chaque année des champs non fauchés constituant souvent un grand danger pour les villages en saison estivale car à la moindre étincelle, c'est des incendies ravageurs qui se déclarent.


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