Situé au cœur de la ville, à deux pas des lycées Mohamed Kerouani et Malika Gaïd, l'espace qui était jadis le fief de grands champions et des anciens des établissements précités, est aujourd'hui dans la décrépitude à cause du laxisme de certains et du laisser-aller des autres. Faute d'entretien et d'une prise en charge efficiente, la salle de judo est depuis plus de 4 années fermée. Cet espace qui a vu grandir et défiler de nombreux judokas, s'est transformé en débarras où s'entassent divers objets. La réhabilitation de la structure (un joyau architectural), pour laquelle une enveloppe de 15 millions de dinars a été, nous dit-on, dégagée par la municipalité, propriétaire des lieux, attend le feu vert, qui n'arrive toujours pas. L'état des terrains des sports collectifs laisse lui aussi à désirer. L'intrusion de nombreux oisifs et autres drogués donne un autre coup de massue à une structure fréquentée quotidiennement par plus de 1 000 sportifs.
