Dans les relations internationales n'existent pas de sentiments mais que des intérêts    « L'histoire retiendra car le silence est une sorte de trahison »    Lancement d'une session de formation    L'Algérie s'oppose fermement au projet sioniste    Les véritables enjeux énergétiques et géopolitiques de l'opération de nettoyage ethnique    Caroline Mécary pulvérise la propagande israélienne et fait taire un ex-agent du Mossad    CHAN 2024 : match d'application pour les remplaçants    Traversée de la Baie d'Alger : Cent-quatre-vingt-neuf nageurs engagés dans la 3e édition    La JS Bordj-Menaïel traverse une mauvaise passe    Arrestation de deux suspects impliqués dans une agression à l'arme blanche contre un individu à Oum El Bouaghi    Opération d'embellissement des quartiers de Sidi Lakhdar    Trois corps sans vie repêchés à la plage de Bahdja-Ouest    Participation remarquable de l'Algérie    Une région au passé glorieux    Incendie maîtrisé à la mosquée-cathédrale de Cordoue, chef-d'œuvre de l'architecture islamique    Bengrina appelle à une position ferme contre l'entité sioniste et ses crimes continus    Paiement en ligne de la taxe carburants pour les voyageurs par voie terrestre    Accidents de la circulation: 50 morts et 2180 blessés en une semaine    Hidaoui reçoit les délégations participant à la 24e Conférence des scouts arabes    Sahara occidental occupé: le CASO exhorte la France à respecter "scrupuleusement" le droit international    Le HCDH condamne l'assassinat de six journalistes à Ghaza par l'entité sioniste    Le président du HCI prend part au Caire à la 10e Conférence mondiale de Dar Al-Ifta d'Egypte    Le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations appelle les investisseurs industriels à déposer leurs programmes prévisionnels d'importation avant le 20 août    Foot/Algérie : séminaire d'avant-saison pour les arbitres d'élite à Oran    Inauguration du Centre de repos familial de l'Armée nationale populaire à Zemmouri    Commerce: tenue de la 6e conférence du Conseil consultatif de la Foire commerciale intra-africaine    Décès de hauts responsables dans un crash d'hélicoptère au Ghana: Meziane signe le registre de condoléances    Les enfumades de Sbih à Chlef: un génocide révélé par les archives de la France coloniale    JAS-2025: L'Algérie écrit une nouvelle page dans l'histoire du sport scolaire africain    Oran : mise en service prévue de 51 nouvelles cantines scolaires à la prochaine rentrée    Constantine : 3 morts et 43 blessés dans un accident de la route à Beni H'midène    Foot/ qualifs-Mondial féminin U20 : la sélection algérienne en stage à Sidi Moussa    Guelma : coup d'envoi du Festival culturel national de musique actuelle    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Instantané : La pagaille
Publié dans El Watan le 07 - 12 - 2010

Avec la libéralisation du transport en commun pour le privé, il y a une vingtaine d'années, nous avions cru que celui-ci allait combler le vide des dessertes abandonnées par l'Etusa dans le tissu urbain et suburbain. Ainsi, la flotte des véhicules du transport en commun privé était considérée comme un moyen de secours dans une ville comme Alger où, au regard du dense trafic, il n'est pas toujours aisé pour l'usager de rallier une destination.
Au fil du temps, nous nous sommes aperçus que le dispositif mis en place pour réglementer le secteur du transport en commun privé révèle une indescriptible pagaille. Rares sont les exploitants de ce moyen de transport qui daignent obéir aux règles énoncées dans le cahier des charges du département concerné. Leur seul souci est de ramasser le pactole en fin de journée.
Libre à eux de faire le pitre lors des rotations, de s'arrêter là où bon leur semble, de s'offrir un café en cours de route, invitant les passagers de prendre leur mal en patience, charger et décharger en dehors des haltes facultatives, griller des arrêts, appuyer sur le champignon en jouant au chassé-croisé avec le bus rival dans une descente, bonder un véhicule jusqu'à le transformer en un étouffoir, humilier, voire injurier les usagers qui, parfois sont sommés de descendre là où décident le chauffeur et son binôme. L'anarchie règne, à dire vrai, en maître absolu au sein de cette corporation qui n'en fait qu'à sa tête.
Alors que le chauffeur manœuvre son carrosse, les écouteurs de son lecteur MP3 collés aux oreilles, le receveur s'affaire, quant à lui, à vociférer contre les usagers pour «avancer en arrière ou reculer en avant».
Toujours en infraction, il ne donne l'alerte à son binôme qu'à l'approche d'un barrage de police devant lequel il se fait tout petit. Plus, il ne manque pas de dire à son «client», debout aux premières loges, de ne pas montrer sa tronche au risque de se voir verbaliser par l'agent.
Quant à l'horaire fixant la fin de service, c'est selon l'humeur du jour, car au-delà de 18h, l'usager a très peu de chance de dénicher un bus.
En l'absence de tout contrôle, ce chapitre semble, à bien des égards, échapper à la direction du transport qui peine à le maîtriser. Bien que l'Etusa tente de se donner les moyens pour se redéployer, sa stratégie se montre chiche et s'emmêle les pinceaux avec le nouveau ticket composté qui provoque des embouteillages… dans le bus. Tout compte fait, la «faoudha» n'a que trop duré dans un secteur qui a besoin, plus que jamais, d'être rappelé à l'ordre par l'administration.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.