-Retour de la prime du Sud pour les médecins Abandonnée durant de longues années, la prime du Sud sera désormais applicable très prochainement pour les médecins qui accepteront d'exercer dans cette région. C'est le ministre du secteur qui l' a annoncé lors d'une déclaration sur les dernières augmentations de salaires des médecins. Ould Abbès n'a pas manqué de dire que «les nouveaux salaires seront modulés selon les régions ou exerce le praticien, c'est-à-dire que la prime sera plus conséquente pour le médecin qui accepte de travailler, par exemple, dans le Grand Sud ou dans des zones prioritaires». Les populations des régions du sud qui font face à un manque cruel de spécialistes accueilleront certainement avec satisfaction cette décision. -L'ex-directeur des Affaires religieuses de Tiaret devant la justice L'ex-directeur des Affaires religieuses et des waqfs de la wilaya de Tiaret, muté à la faveur du dernier remaniement à Ghardaïa, a été présenté dimanche devant le procureur de la République près le tribunal de Tiaret pour une affaire liée à la gestion du budget et de la commission des œuvres sociales. Plusieurs autres personnes, dont des cadres, entrepreneurs et prestataires de services et des témoins ont tous comparu devant le magistrat instructeur. L'ancien directeur, resté longtemps aux affaires à Tiaret, a été, pour rappel, jugé une première fois, condamné puis relaxé par la cour de justice de Tiaret pour d'autres faits qui lui ont été reprochées, entre autres par des imams. Les éléments de la police judiciaire ont présenté plusieurs personnes à l'abri des indiscrétions et des regards. L'affaire qui a défrayé la chronique locale a trait à la conclusion de contrats contraires à la réglementation, ainsi qu'à celle de la commission des œuvres sociales. Un des cadres qui avait dénoncé les agissements de ses supérieurs a été limogé. -Les étudiants de l'INFSCJ de Tixeraïne en colère Les étudiants de l'Institut national de formation supérieure des cadres de la jeunesse (INFSCJ) de Tixeraïne s'inquiètent pour leur avenir. Bien qu'ayant fini le cursus leur permettant d'accéder au statut d'éducateur de la jeunesse, les responsables de l'institut ont refusé de leur délivrer leurs diplômes. Dans la mesure où le ministère de la Jeunesse et des Sports a prévu une réorganisation des instituts de formation des éducateurs de la jeunesse, ces étudiants se retrouvent coincés. Aujourd'hui, à en croire les étudiants de l'INFSCJ, le ministère de tutelle et la Fonction publique se rejettent les accusations. Ne sachant à quel saint se vouer, les étudiants menacent de recourir, à partir de mercredi prochain, à une grève de la faim si les responsables n'apportent pas une solution juste. -Des émissions télévisées mises au «rencart» Alors que la nouvelle grille des programmes de l'ENTV a déjà commencé après celle du Ramadhan, certaines émissions semblent être mises au «rencart» depuis plus d'un mois et demi, à l'image de «D'zaïr Show», «Taramatara» et «L'fhama». Chaque producteur a remis quatre numéros, soit le programme d'un mois. C'est à s'interroger sur cette programmation «sélective». Sont-ils sur la ligne… de mire, alors que récemment on a exhorté l'ouverture et l'encouragement des actes créatifs locaux ?