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Massacre à huis clos
Publié dans El Watan le 26 - 03 - 2011

D epuis 1946, date de l'indépendance, le pays vit au rythme des luttes intestines pour le pouvoir et la répression de toute contestation au régime en place. Le premier coup d'Etat remonte au 30 mars 1949, provoquant la chute du régime parlementaire. Pendant 5 ans, les dictatures militaires se succèdent.
En 1954, des élections ont lieu. Apparaissent alors des forces nouvelles, à savoir les baathistes, les communistes et les nationalistes. Le nouveau pouvoir se rapproche de l'URSS et de l'Egypte nassérienne. Face au bloc pro-occidental Amman-Baghdad, Damas se prononce en faveur de l'unité avec l'Egypte. En 1958 est créée la Répubique arabe unie (RAU) dont Gamal Abdel Nasser est le président.
Mais ce rêve finit par se volatiliser. L'armée syrienne y met fin le 28 septembre 1961. Le 8 mars 1963, un nouveau coup d'Etat porte le Baas au pouvoir. Sont entamées alors les politiques de nationalisation et de réforme agraire, qui suscitent l'hostilité des strates possédantes. Ainsi, la classe dirigeante d'obédience baathiste succède, le 23 février 1966, à l'ancienne équipe du même courant mais plus radical.
Le règne de la famille Assad
Dirigée par le docteur Jamal Attassi et Salah Jedid, cette nouvelle classe dirigeante prône un socialisme pur et dur et une position intransigeante envers Israël. Après sa participation à la guerre de juin 1967 contre l'Etat hébreu, Damas perd le plateau du Golan. Après une longue lutte interne, le ministre de la Défense, Hafez Al Assad, pilote de chasse de formation, s'empare du pouvoir par un coup d'Etat le 13 novembre 1970. Au pouvoir, Hafez Al Assad consacre la domination de la minorité alaouite (chiite) et de l'armée. Le 7 mars 1972 est créé le Front national progressiste regroupant le parti Baas, le Parti communiste (PC) et trois groupes nassériens. Mais ce sont les éléments baathistes qui y dominent.
En 1977 disparaît l'opposition du Parlement.
Mais le régime reste menacé par la contestation, dont le paroxysme se traduit par l'insurrection de la ville de Hama, réprimée dans le sang en février 1982. Depuis cette date, l'opposition n'arrive pas à reprendre son souffle. Allié de l'Iran et de l'Arabie Saoudite, hostile à Baghdad, Damas a pris part à la coalition anti-irakienne durant la guerre du Golfe de 1990-1991.
Tentative de sortie de l'isolement
En contrepartie, la Syrie garde son influence sur le Liban. Par une telle politique étrangère, la Syrie veut s'imposer comme acteur incontournable dans les conflits que connaît la région. Sur le plan interne, la guerre de succession redouble de férocité depuis 1983, après la crise cardiaque qui frappe Al Assad. Le président écarte son frère Rifaât, qui nourrit l'ambition de lui succéder, et propulse sur le devant de la scène son fils aîné, Bassel.
Mais ce dernier meurt le 21 janvier 1994. Il lance alors son fils cadet, Bachar, qu'il nomme en 1995 commandant de la Garde présidentielle et auquel il confie plusieurs missions au Liban.
Hafez Al Assad meurt en 2000. Pour que son fils Bachar lui succède, le Parlement syrien amende la Constitution pour revoir à la baisse l'âge minimum du candidat à la présidentielle qui passe ainsi de 40 à 34 ans. Deux jours plus tard, Bachar Al Assad est promu général en chef des forces armées. Il est élu président de la République par référendum le 10 juillet 2000. Il demande la reprise des négociations avec Israël pour récupérer le Golan. Entre temps, Washington et Tel-Aviv l'accusent de soutenir le Hezbollah et le Hamas. Bachar Al Assad s'oppose à l'invasion de l'Irak par les forces américaines en 2003. En 2001, sous la pression de la communauté internationale, une importante partie des forces syriennes quitte le Liban. L'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, en février 2005, suscite l'hostilité des populations libanaises à l'égard de Damas.
Les Occidentaux, de leur côté, soupçonnent les services secrets syriens d'être derrière l'élimination physique de Hariri. Fin avril 2005 est bouclé le retrait définitif des troupes syriennes du Liban.
La Syrie tente alors de sortir de l'isolement diplomatique où elle se retrouve.
Outre ses relations avec l'Iran, Damas réussit, en 2008, à revenir sur la scène internationale en devenant partenaire de l'Union pour la Méditerranée (UPM), un projet cher à Nicolas Sarkozy.


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