L'opération de rénovation promise par le maire n'a pas vu le jour jusqu'à maintenant. Des ampoules grillées, non remplacées, et des supports détériorés ont fait de cette grande ville une agglomération sans feux tricolores. En effet, hormis ceux de l'intersection de l'avenue de l'ALN avec celle du 1er Novembre, les autres feux censés régler la circulation semblent ne pas être la priorité de la municipalité qui ne fait pas, à première vue, l'effort nécessaire pour mettre un terme au problème. La défaillance des feux encourage le refus de priorité et la précipitation de certains automobilistes, qui avec leur incivisme et leur indiscipline, bloquent la voie et créent d'immenses embouteillages, devant lesquels la présence des policiers n'est, parfois, d'aucune utilité. Le service technique de l'APC est encore une fois interpellé pour mettre fin à un problème qui s'éternise. Notons qu'une enveloppe de 100 millions de dinars a été réservée par la municipalité à l'opération, qui fait du surplace à cause d'un problème de procédures administratives, lesquelles bloquent également d'innombrables projets qui risquent de tomber à l'eau, d'autant plus que la clôture de l'année budgétaire avance à grandes enjambées. En plus du problème exposé, la commune du chef-lieu de wilaya qui vient de réhabiliter certains tronçons du réseau routier, n'est pas venue à bout des nids de poule et des crevasses «balafrant» un réseau routier où l'installation des bouches d'égout demeure un casse-tête chinois pour les services concernés.
