De grands projets dont ceux structurants sont en voie de réalisation ou en cours d'achèvement et tendent tous, en plus du maillage de la région, à relier cet important pôle des Hauts Plateaux de l'ouest vers le nord à destination de Relizane d'un côté et vers Khemis Miliana via la wilaya voisine, Tissemsilt pour le centre alors qu'au sud d'importants projets ont été initiés avec comme objectifs de densifier le réseau, de rendre le réseau fluide et surtout de désenclaver le plus de localités. La satisfaction affichée par Amar Ghoul qui effectuait la semaine dernière sa énième visite n'a d'égale que l'entrain mis par les responsables pour achever au plus vite les nombreux projets inscrits dont certains de dimension nationale. Une grande partie des 570 km de routes nationales du réseau routier est en voie de modernisation ou de réhabilitation, en plus de celles à promouvoir sur au moins des centaines de kilomètres. Le ministre, à l'issue d'une visite marathon qui l'a mené depuis les chantiers de dédoublement des routes nationales 23 et 14, à la RN – 111 en passant par la RN – 90 et autres échangeurs voire les voies d'évitements nord et sud, s'est dit «satisfait du travail jusque là accompli» car, assène-t-il, il y va de «l'intérêt d'une région qui verra son développement boosté, son désenclavement atténué, de sa jonction avec l'autoroute est-ouest et de la fixation des populations». Cela va se traduire, enchaîne-t-il, par «la création d'emplois et l'atténuation de la pression exercée par les véhicules poids lourds». Plus explicite, le ministre a tenu à préciser que, concernant les 708 km de chemins de wilaya, beaucoup de tronçons (chemins communaux et de wilaya) sont en voie de classement après réhabilitation. Les demandes, a-t-il ajouté, ont été introduites. Pour les chemins communaux, il fait savoir que «600 des 1135 km sont concernés par des opérations de réhabilitation, car menacés de disparition, tout en constituant un patrimoine dont la gestion incombe en partie aux employés des 15 maisons cantonnières réalisées». Globalement, il y a une enveloppe de 34 milliards de dinars destinée à 86 opérations, tous programmes confondus. Nonobstant les réévaluations, nombreuses du reste. Trois opérations concernent la route dite de contournement sur 25 km (Tiaret-Guertoufa) et deux autres voies ouvertes pour désengorger la ville. Le taux d'avancement reste très appréciable. Cela est dû, reconnaît un responsable, à des études qui n'avaient pas pris en compte les aléas climatiques. Les perspectives s'annoncent, en définitive, heureuses pour le réseau routier à Tiaret avec les dédoublements des routes Tiaret- Dahmouni, Tiaret-Sougueur et la modernisation de celle reliant Tiaret jusqu'aux frontières avec Relizane. Les autorités centrales voudraient voir s'ériger deux grandes bretelles dans la région pour faire jonction avec l'autoroute Est-Ouest dont justement celle devant relier Tiaret-Relizane sur 50 km et une autre sur Tissemsilt-Relizane. Le retard accusé dans ce projet s'explique, fait-on encore savoir, par l'insuffisance de l'AP. La trémie de Zaaroura, doublée d'un échangeur, a été, elle aussi, à l'occasion, après bien des péripéties, inaugurée. Son inscription est intervenue une année après sa fermeture pour raison de sécurité. Cet ouvrage d'art, réalisé par l'ENGOA, aura coûté plus de 20 milliards. Réalisation qui a nécessité, en plus du transfert de réseaux et la pose de kits, un aménagement qui englobera la cité Dubaï, cité Zaaroura jusqu'aux alentours de la route longeant l'université. «La direction des travaux publics, concernée par un important programme qui déterminera pour une bonne part le développement dans la région, s'emploie aussi à renforcer la piste de l'aéroport Abdelhafidh Boussouf pour une enveloppe de 700 millions de dinars, la pose de plaques de signalisation pour une autre de 100 millions de dinars et l'achèvement de quinze maisons cantonnières pour l'entretien du réseau», a tenu à conclure, M.Daoud Mustapha, directeur des travaux publics. Pour les perspectives à l'horizon 2010/2014, il est prévu la réalisation, la réhabilitation ou la modernisation de sept échangeurs sur les routes nationales 90, 23 et 14, le désenclavement de la partie sud-est de la wilaya depuis Zmalet El Emir Abdelkader jusqu'à Sougueur et, au-delà, jusqu'aux confins sud et sud-est de la wilaya.
