Tindouf abrite, du 29 au 31 octobre, un concours national de l'audio-visuel consacré au meilleur reportage sur les établissements de jeunesse. Sur les 37 wilayas qui ont pris part à cette manifestation organisée par la DJS, 17 ont confirmé leur participation, a-t-on annoncé à la radio, samedi matin, jour de l'ouverture officielle de la compétition. Cependant, cette ouverture initialement prévue pour le 31 octobre 2011 et le programme étalé du 30 octobre au 3 novembre ont été chamboulés et, apparemment, seule la radio nationale de Tindouf en a été informée. Quoi qu'il en soit, les wilayas d'Oran, Sidi Bel Abbès, Aïn Témouchent, Mascara, Aïn Defla, Bejaïa, Bouira, Skikda, El Tarf, Khenchela, El Oued, Ouargla, Naâma, Béchar, Adra et Tamarasset en plus de la wilaya hôte vont, durant ces trois journées consacrées exclusivement à la projection des produits réalisés, rivaliser pour décrocher «El Jamel Eddahabi». Le règlement prévoit un seul reportage par wilaya qui peut être représentée par trois membres âgés entre 13 et 30 ans. «El Jamel Eddahabi» (Le Chameau d'or) est, pour rappel, une consécration adoptée lors du dernier festival national de l'audio-visuel sur le court métrage organisé par Tindouf en 2009 et remporté par cette même wilaya avec la réalisation «Errissala» traitant des conditions de vie dans les camps des refugiés sahraouis. Lors de la cérémonie inaugurale de ce concours national placé sous l'égide du ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs et du wali de Tindouf, le docteur Yahiaoui Mohamed, membre de la Ligue arabe des sciences, a présenté une conférence sur les activités scientifiques au sein des établissements de jeunes. Un reportage «Réalités et perspectives» sur l'ensemble les activités du secteur de la jeunesse à Tindouf a également été projeté. La déprogrammation ainsi que les affiches placardées à travers la ville annonçant l'ancienne programmation ont, malheureusement, pris de court de nombreux amateurs de l'audio-visuel qui, pour rappel, connaît un certain engouement à Tindouf, considérée comme une des wilayas pionnières à l'échelle nationale dans ce domaine. De nombreuses personnes ont été, justement, initiées à l'audio-visuel à travers des ateliers locaux, lancés par l'association des cadres de la DJS dès 1997, et qui, au fil du temps, ont pris un caractère régional pour atteindre ces dernières années le niveau national.
